(CROISSANCE AFRIQUE)–Au Mali, le gouvernement de la transition a, au cours d’un cadre de concertation avec la classe politique et de la société civile fixé les dates différentes élections (référendaires, présidentielles et législatives). A ‘issue des échanges, il ressort que la date de l’’élection présidentielle a été désormais fixée pour février 2024 et les autres scrutins référendaires et législatifs se tiendront courant 2023.
Selon le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga « le collège électoral sera convoqué en octobre 2023. Dans les détails, les premiers et deuxièmes tours des élections législatives sont fixés en octobre et novembre 2023. Quant aux scrutins référendaires, elles sont prévues au mois de mars 2023 et enfin, les élections des collectivités locales en juin de la même année ».
Par ailleurs, le gouvernement de transition Malienne estime que la tenue de ces échéances électorales va être précédée de la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) et d’une réorganisation territoriale. C’est pourquoi, le 6 juin 2022, les autorités Maliennes avaient fixé la durée de la transition à 24 mois à compter du 26 mars 2022, « conformément à l’article 22 de la loi (…) du 25 février pour révision de la charte de la transition », précise un décret de la junte au pouvoir.
Il faut signaler qu’il ya mois, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont maintenu les sanctions prises contre le Mali, le 9 janvier 2022, en vue de « poursuivre le dialogue dans le but de parvenir à un accord devant permettre la levée progressive des sanctions (…) », indiquait le communique final du sommet des chefs d’Etats des deux organisations, le 4 juin 2022 à Accra (Ghana).
Notons que cette communauté ouest-Africaine avait exigée aux autorités maliennes un chronogramme détaillé, avant le 3 juillet prochain, date à laquelle, la cédéao pourrait mettre fin aux qualifiées par Bamako « d’illégale et d’illégitime »
Korotoumou Sylla