Au Mali, le colonel Assim goita s’est adressé à la nation Malienne le mardi soir à Bamako. C’est manière pour la junte malienne de célébrer son premier anniversaire ce mercredi 18 août 2021. Pour lui, l’ambition des autorités de la transition consiste à sécuriser les Maliennes et des maliens. Selon le chef de l’Etat malien, l’événement du 18 Août 2020, l’offre l’occasion de s’adresser aux Maliens, à travers ce message qu’il voulait « faire passer » pour du « souvenir et de l’espoir ».
L’analyse du discours !
18 août 2020-18 août 2021, « il y a de cela un an », jour pour jour, le « Peuple prenait son destin en main » dit-il, colonel Assimi Goita, chef des perchistes maliens. Selon lui, le motif du coup d’Etat du 18 août 2020 avait pour but de tourner la page d’une histoire pour commencer à « rédiger un nouveau chapitre », dit-il.
« Émettant ce vœu, j’ai une pensée pieuse pour ceux qui ont été arrachés à notre affection », « de Kayes à Kidal en passant par Bamako, le plus souvent à la fleur de l’âge ». « Je m’incline également pour ces autres qui, « héroïquement, tombent au front », acceptant le sacrifice ultime pour la défense de la Patrie. « Qu’ils reposent en paix ! Nous ne saurions les oublier ».
Pour Assimi Goita, le coup d’Etat du 18 AOUT 2020 est dû à « l’effondrement de l’Etat »
« Ce qui s’est produit le 18 août est un aboutissement » ; et « également selon lui, un « effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique ». « En lieu et place, ce fut une gestion dont l’une des conséquences majeures fut la déliquescence de la gouvernance ». Le colonel Assimi Goita pense que « Des hommes et des femmes se sont retrouvés, pour exprimer leur volonté de rupture et de changement ». Il affirme que « le Peuple a répondu massivement à l’appel. Et que « l’Armée nationale, votre Armée, ne pouvait rester dans l’attentisme : elle a donc pris ses responsabilités pour intervenir et permettre la concrétisation du vœu populaire, le changement ».
Un nouveau départ….selon Assimi Goita
« Bien qu’étant un aboutissement », « le 18 août est également un nouveau départ. Un chantier gigantesque nous interpelle : comme l’a dit le poète, tout est à refaire, y compris l’homme car, il s’agit de réussir ce à quoi tout le monde aspire : la Refondation de l’État », déclare-t-il.
Pour lui, « La rupture intervenue le 18 août a été immédiatement suivie d’une série de mesures allant dans le sens de cette refondation : de nouvelles institutions ont été mises en place, un nouveau gouvernement a été formé et tout le monde s’est attelé à la tâche ».
«….notre ambition consiste à nous sécuriser….. »
Selon le chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita, « Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple », d’ajouter que « Avec son exécution, « notre ambition consiste à nous sécuriser » « pour nous développer », « nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse », « réussir des élections transparentes aux résultats incontestables », « raffermir la cohésion nationale », a-t-il souhaité. Il va jusqu’à affirmer que « Conscients de la nécessité de mener une action patriotique », « il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au-delà de tout esprit d’exclusion et de clivage », a laissé entendre.
Privilégier les maux ou mots de l’inclusivité ? Assimi Goita, s’engage pour l’inclusivité
« Un mot a été mis à la mode ces derniers temps » dit-il, le mot « inclusivité ». « Il nous revient de le privilégier », « de le cultiver ». Pour lui, « Nul, qu’il soit personne privée, association ou parti politique, ne doit exclure les autres et personne ne doit se sentir exclu ». « Ce à quoi, solennellement, je convie, c’est l’unité d’action pour le sursaut national », « au nom de la Refondation », de l’Etat, le Mali.
Daouda Bakary Koné