Ce vendredi, 8 février 2019, le Réseau des Dames de Demain du Mali, a effectué un point de presse sur ‹‹ Rôle des médias pour l’abandon de la pratique de l’excision››.
Le Secrétaire général de RDDM, Tara Fatoumata Soumana Traoré, nous a situé un peu sur la proportion du genre au Mali ‹‹ Aujourd’hui la majorité des maliens est favorable à son maintien, 73℅ des femmes âgés de 15 à 49 ans et 70℅ des hommes de ce même.›› dit-elle.
‹‹ L’excision, aussi appelé Mutilation sexuelle féminine ou Mutilation génitale féminine recouvre tout intervention incluant l’ablation partielle des organes sexuels féminins ››, a-t-elle défini.
Partant de définition, qu’elles constatent une violation de la constitution malienne qui pose le principe de l’égalité des hommes et des femmes en droit et en liberté, elle nous a expliqué en se basant sur l’article 1, 2 et 3 de la constitution malienne.
Pour elle, ‹‹ selon le point de vue juridique, plusieurs instruments internationaux et régionaux ont ratifiés par le Mali dont la déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, la convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes en 1984 et ses protocoles, celui relatif aux droits des femmes en Afrique dit Protocole de Maputo en africaine des droits de l’Homme et des peuples de 1986 et son protocole en 2003 ››, a-t-elle révélé.
Elle ajoute que « les mutilations génitales féminines ne représentent aucun avantage pour la santé et entrainent de graves conséquences physique psychologique tout au long de la vie des femmes. Ainsi, nous a-t-elle cité les risques auxquelles sont exposées les filles et les femmes: des douleurs intenses, des saignements voir une hémorragie, des infections, des complications obstétricale, et même peut causer la mort », ajoute-elle.
Ainsi, le RDDM, a décidé de faire des jeunes des acteurs de développement pour éradiquer cette pratique, appelle toute la nation malienne à appliquer ces lois, surtout faire les hommes de médias les principaux acteurs pour freiner la Mutilation génitale féminine. De par les méfaits de cette pratique, le RDDM, interpelle tous les acteurs, le gouvernement, les parlementaires, les organismes professionnels, des associations d’enseignants, de juristes, les exciseuses traditionnelles, les ONGs sur les médias, qui le monopole d’influencer et d’impacter sur la communauté par le biais de l’information et des débats.
Hamadoun Alphagalo
Source : Croissanceafrique.com