(CROISSANCE AFRIQUE)-Fraîchement désigné candidat de YELEMA, le président d’honneur du parti du Changement, Moussa Mara a répondu présent à la 19ème Conférence Nationale de l’ADEMA-PASJ. C’était samedi 30 décembre 2023.
Deuxième intervenant du tour des partis amis à la Conférence Nationale de l’ADEMA-PASJ, l’ancien Premier Ministre, Moussa Mara a introduit << Nous devons de manière lucide et objective regarder ce qui n’a pas marché ces dernières années dans la gouvernance du pays >>. L’ancien chef du gouvernement enchaine qu’il y a eu des erreurs, des fautes et des insuffisances. Ce qui, selon lui, a emmené les Maliens là ou ils sont aujourd’hui.
<< Nous devons avoir la lucidité de le reconnaître. Nous devons avoir le courage de proposer de changements nécessaires aux pratiques démocratiques du pays >>, a-t-il martelé.
La démocratie en elle-même, pour Mara, n’est pas en question. A ce titre, l’annien député à l’Assemblée Nationale a invité les acteurs politiques à ne pas céder à la provocation. << Vous avez des acteurs politiques qui ne sont à l’aise que dans la provocation. Nous avons des acteurs politiques qui ne gagnent que dans la tension inutile. Ne leur répondez pas >>, a-t-il dit.
Selon l’honorable Moussa Mara, aujourd’hui, le débat au Mali, ce n’est pas qui de Modibo Keita, de Moussa Traoré, de Alpha, de IBK ou de ATT, a été meilleur. Chacun de ces présidents a pu faire ce qu’il a pu, dira Mara.
L’ancien président du parti du Changement fustige << Le débat au Mali aujourd’hui, c’est comment sécuriser les Maliens ? c’est comment leur donner de l’électricité ? comment leur donner de l’emploi ?. Ceux qui ne sont pas capables de faire ça, vont lever des querelles inutiles >>. Selon Mara, en leur répondant, ils tombent dans leur piège. << Travaillons de manière lucide ! Corrigeons ce que vous devons corriger, et faisons en sorte que le pays ait de l’avant >>, a proposé l’ancien élu communal.
Dans cet effort de remise en question, il affirme la disponibilité de sa propre personne. Moussa Mara est revenu sur ce qu’il avait dit une semaine avant cette conférence du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice << Vous ne trouverez pas un seul parti politique responsable au Mali ni un homme politique responsable, qui va souhaiter l’échec de la transition >>, répondra-il à la question susmentionnée.
<< Nous voulons tous la réussite de la transition, car le lendemain que nous souhaitons pour le pays passe par la réussite de la transition >>, a-t-il conclu.
Rassemblés par Drissa KEITA