Ce jeudi 30 janvier 2020, le ministre de la communication, chargé des rélations avec les Institutions de la République, porte-parole du gouvernement, M.Yaya Sanagaré en compagnie de ses collègues à savoir le ministre de la fonction publique et du dialogue social M.Oumar Hamadoun Dicko et celui de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique M.Mahamoudou Famanta a animé une conférence de presse axé e sur la crise scolaire (grève interminable des enseignants). A l’issu de cette rencontre les ministres ont demandé la bonne des enseignants sans oublier de leur invitation sur la table dialogue tout en mettant sur l’observation d’une trêve sociale. Au delà de tout cela, le gouvernement engagera un recrutement de 15 mille contractuels et qui seront engagé pour six de contrat afin de faire telle sorte que les enfants soient en classe.
A sa prise de parole, le ministre de l’education nationale, de l’enseignements superoeur et de la recherche scientifique Mahamoudou Famanta a affirmé que » en ce qui concerne le recrutement des 15000 volontaires, c’est un plan B que le gouvernement pris. Avant de dire que le gouvernement dit ne pas souhaiter appliquer si les syndicats acceptent. Au total, le nombre des enseignants sur toute l’étendue du territoire national est fixé à 54 427 et le gouvernement espère que les 54427 enseignants n’iront pas tous en grève parce que les salaires seront retenus cette fois-ci« , a-t-il affirmé. Selon le ministre Famanta « des efforts importants ont été fait à savoir l’octroi des primes et des indemnités à hauteur de 24 milliards de F CFA. Revenant sur le recrutement des nouveaux enseignants, Mahamoudou Famanta affirme et précise qu’il ne s’agit de la radiation de qui que ce soit. « Il s’agit de la t de qui que ce soit », a-t-il précisé. Et de dire que L’État a la responsabilité de faire en sorte que les élèves aillent à l’ecole ».
Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions de la République, M.Yaya sangaré avant tout propos demandera aux hommes de medias de faire en sorte que le climat social soit appaisé. « Je demande aux professionnels des médias d’aider à apaiser le climat social« , a-t-il demandé. Pour lui, le gouvernement reconnaît la légalité des revendications des syndicats d’enseignants. « Je precise que le gouvernement pronne la légalité des lois, et il est (gouv) est respectueux aux lois », a laissé entendre, le porte-parole du gouvernement.
Prenant le pupitre, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social M.Oumar Hamadoun Dicko, affirmera à son tour que : «
« en les recevant le 04 octobre 2019, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reconnu le bien-fondé de leur revendication et a même pris des dispositions pour sa mise en œuvre en créant une commission interministérielle pour examiner le dossier en collaboration avec les syndicats.
Le Président de la République, lors de la célébration de la journée mondiale de l’enseignant, le 05 octobre 2019, a manifesté un grand intérêt pour la satisfaction des doléances des enseignants« , a-t-il affirmé.
- L’on se rappel à l’appel du Président de la République. En effet, le Président de la République dans son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an 2020, tout en reconnaissant la légitimité et la légalité des revendications, a demandé « une trêve sociale » à tous les syndicats, et ce, conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif.
Pour ce faire , l’effort de guerre (le recrutement, l’équipement et la formation de nos Forces de Défense et de Sécurité) absorbe à lui seul 24 % du budget national.
Contrairement à l’UNTM qui a accepté, les syndicats d’enseignants ont rejeté cette demande du Président de la République et déclaré qu’aucune trêve sociale ne sera possible sans l’application immédiate de l’article 39 de la Loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018. Face à l’intransigeance des syndicats, force doit revenir à la Loi. Le Gouvernement ne peut rester indiffèrent à cette crise qui met en péril le devenir du pays.
- La déclaration du Premier ministre.
Le Premier ministre, lors de la présentation des vœux du Gouvernement au Président de la République, a donné l’assurance que tout sera mis en œuvre pour éviter à l’école malienne le spectre d’une année blanche.
Lors de l’atelier sur les orientations politiques de mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du dialogue national inclusif, le dimanche 19 janvier 2020 au CICIB, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, dans le cadre de la résolution de la crise scolaire, a déclaré :
« Si dans deux semaines, les enseignants ne décident pas de retourner en classes, nous allons procéder à un recrutement exceptionnel de 15 000 enseignants qui ont été formés dans nos Instituts de Formation des Maitres (IFM). Ils sont qualifiés sans emploi et qu’on peut utiliser sur la base d’un volontariat ».
- Les réactions des syndicats :
Cette déclaration du Premier ministre a fait l’objet de critiques violentes par les enseignants sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ils ont vivement réagi en prêtant au Premier ministre, la fausse intention de vouloir les radier de la Fonction publique.
Il ne s’agit point de radiations d’enseignants. Le chef du gouvernement n’a jamais parlé de radiation et cela n’est point envisagé. Le gouvernement tient à la réouverture des classes. - Conclusion
Le Gouvernement reste ouvert au dialogue à travers la commission de suivi de la mise en œuvre du procès-verbal de conciliation, la commission de conciliation, la commission de bons offices et toutes les bonnes volontés qui se sont investies dans la recherche de solutions à cette crise.
Le souhait le plus ardent est, tout en respectant le droit de grève des syndicats, d’éviter la situation que nous avons connue l’année dernière pour l’avenir des enfants et de notre école.- Daouda Bakary KONE
- Source: Croissanceafrique.com