Mali: Tenue de l’Atelier dialogue politique Inclusif au CICB:Où se situent donc les problèmes ?

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SITUATION DES PARTICIPANTS À L’ATELIER NATIONAL DE RÉFLEXION SUR LA CONTRIBUTION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE AU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF

Le paiement des frais de restauration et de transport des participants fut blocage car l’enveloppe prévue et annoncée par le Ministre des finances n’est pas arrivé mettant les organisateurs devant le fait accompli. Rien ne présageait un tel fiasco car le PM, Minsitre de l’économie et des finances en présidait lui même l’ouverture des travaux samedi.

Où se situent donc les problèmes ?

  1. Le nombre des participants : annoncé pour 600 participants, les organisateurs se sont retrouvés avec près de 1000 participants représentants les associations, la société civile et les représentants des collectivités locales. Vu le caractère inclusif de l’atelier il fallait les accepter pour permettre que chacun participe et contribue pour les orientations de la nation.
  2. L’insuffisance de copies des TDR : Naturellement, sur une projection de 600 participants si les organisateurs se retrouvent à plus de 1000 l’ouverture, il va s’en dire qu’il faut multiplier les copies de près de du double. Alors pour faire 400 copies supplémentaires des TDR et avoir l’aval des premiers responsables du pays et décideurs financiers pour une telle aventure, la reprise des travaux a traîné jusqu’à 14h où 15h. Mais au finish chacun avait la documentation et les travaux ont pu se poursuivre normalement jusqu’à 19h dans la soirée.
  3. Le faible décaissement du Ministre des finances: Le nouveau Ministère des Réformes institutionnelles et des relations avec la société civile vient de nommer un Dfm qui n’a encore pas mis en place tous ses services. C’est seulement hier dans la foulée qu’un régisseur a été affecté à la DFM. Le ministre des finances n’a débloqué que les un/dixième du budget validé. Pour quoi faire ? Absolument rien. Et ce n’est seulement hier dans la nuit que cette maigre enveloppe est arrivée et le nouveau régisseur a commencé les remboursements des frais de restauration et de transport en commençant par les régionaux. Son enveloppe est finie à 1h du matin avant d’épuiser la liste des régions.
    Les participants régionaux furent obligés d’aller dormir à la maison des jeunes de Bamako avec le chef de cabinet à leur chevet.
    Ce matin vers 9h encore un petit montant est trouvé et les paiements des régionaux restants et les résidents ont commencé. C’est un vrai traquenard ce machin car de nombreux prestataires pour cet atelier ne sont pas encore payés.
  4. Le manque de volonté politique: Le Ministre Thiam a fait de son mieux mais n’est pas ordonnateur du budget de l’état. Il a mis en place une commission d’organisation composée de 4 grandes sous-commissions qui ont proposé des activités budgetisées qui ont subi l’arbitrage budgétaire du Ministre de l’économie et des finances qui a donné son OK pour le démarrage des activités. Aujourd’hui on s’étonne de voir que même les 1/10 de ce montant n’ont pas été décaissés. Les organisateurs s’en sortiront comment si tout est en réglé sauf l’argent ? Il donc un réel manque de volonté politique pour atteindre les résultats escomptés sinon nous avons vu une belle contribution de la société civile avec des résolutions et des recommandations pertinentes.

LES SEULS MOTIFS DE SATISFACTION :
Les deux jours de travaux ont été intenses et le millier de participants venus de toutes les régions du Mali ont véritablement apporté leur contribution aux futurs débats du Dialogue Politique inclusif. Plusieurs recommandations et résolutions de qualités ont été formulées. Les objectifs sont donc atteints à ce niveau. Le vraie dialogue c’est celle de la société civile car elle représente la grande partie de la population. Quand le dialogue avec la société civile réussit, c’est tout le dialogue national qui aura réussi.

Cependant, il faut revoir les copies pour mieux avancer.

J’ai signé.

croissanceafrik
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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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