(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Gaoussou Coulibaly a annoncé la fermeture imminente des médias audiovisuels opérant sans licence, le 25 Octobre 2023.
« Des radios et télés (pirates) émettent sans aucune assignation de fréquence ou d’autorisation. La HAC a annoncé sa décision de les fermer sans délai. Des radios et télés ayant signé une convention avec la HAC ne sont pas encore installées quatre ou cinq ans après l’attribution de la fréquence ou de l’autorisation », a déclaré Gaoussou coulibaly, président de la haute autorité de la communication AC.
Par ailleurs, le régulateur explique qu’elle a informé « l’URTEL, du délai d’opérationnalisation qui est de 06 mois dans les conventions. Après 36 mois, 48 mois, voire 60 mois d’attribution sans effet, malgré les mises en demeure, la HAC n’a d’autre choix que le retrait des fréquences ou autorisations en question », a-t-il souligné.
Ainsi, le président de la HAC, a expliqué que les médias accrédités mais en défaut de paiement étaient également susceptibles de voir leurs activités arrêtées. Ce point a fait l’objet, il y a quelques jours, d’un communiqué de l’Union des Radios et Télévisions Libres (URTEL).
Toutefois, il suggère que des décisions de suspension ont été émises par la HAC et qu’une telle décision « tend à ouvrir un foyer de tension au moment où nous (les médias maliens ; ndlr) construisons une union sacrée autour de nos autorités de la transition », a expliqué le président Coulibaly.
Notons que le patron du régulateur a laissé entendre que « L’URTEL peut être en désaccord avec les décisions de la HAC mais rien ne saurait justifier, encore moins tolérer l’invective et des propos au ton comminatoire. Le Collège de la HAC réitère sa disponibilité à maintenir le climat de dialogue et de collaboration avec l’ensemble des faitières des médias ».
Daouda Bakary KONE