L’annonce a été faite ce samedi 12 janvier à Bamako, lors de la conférence de presse animée par les responsables du bureau exécutif de la Fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM). Il en ressort que la baguette de 300 grammes sera cédée à 300 FCFA. Cela, pour permettre au consommateur d’avoir une baguette de pain de qualité.
Pour avoir un produit de qualité sur le marché, il a été signé en 2016, entre l’Etat, la FSBPM, les commerçants détaillants et les livreurs, un protocole d’accord sur le prix du pain. Concernant Bamako et Kati, il avait été fixé à 250F la baguette de 300 grammes et 125F celle de 150 grammes. Dans ledit accord, il a été aussi promis de redynamiser le cadre de la filière pain pour actualiser le prix. Aujourd’hui, déplore la fédération déplore, de 2016 à nos jours rien n’a été fait dans ce sens.
S’exprimant à ce sujet, le secrétaire général adjoint de la FSBPM, Ibrahim Cissé, indique qu’une assemblée générale extraordinaire sera tenue dans les jours à venir, pour fixer le délai d’entrée en vigueur de cette nouvelle décision. Aussi, il a fait savoir les raisons de l’organisation du secteur.
C’est après constat, que les boulangers et pâtisseries fonctionnaient sans professionnalisme à cause du manque des ressources humaines. Aussi, beaucoup d’entre eux évoluaient dans l’informel, sans aucun document légal, à savoir l’agrément. A ce manque d’organisation des professionnels dudit secteur, s’ajoute l’immixtion de certains nantis de la place avec la création des boulangeries et pâtisseries, qu’ils confient à leurs proches.
C’est pourquoi, ils ont décidé d’organiser la profession. D’abord, ils ont pensé à la revalorisation du métier du boulanger et pâtissier. Ensuite, la FSBPM a été créée pour améliorer les conditions des travailleurs, en vue de faire évoluer les conditions de livraison du pain. Egalement, elle travaille pour mettre au service de la profession, des personnes qualifiées, à travers la formation des employés dans les centres spécialisés avec le soutien de l’Etat. Aussi, la FSBPM servira d’interface entre l’Etat et les boulangers et pâtissiers.
Mahamane Maïga
Source : Lejecom