C’est dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse presse que l’association des éditeurs de la presse en ligne (Appel Mali) en collaboration avec le FreeUnlimited et la maison de la presse ont organisé une conférence débat sur la presse en ligne, presse en ligne de mire, Quels risques et quelle sécurité pour les journalistes en ligne ? » tels sont sujets qui ont été abordé.
Dans sa prise de parole, la présidente de la commission déontologie des journalistes Malien, Ramata Diaouré affirme » qu’il nya pas de différence entre les journalistes en ligne et les autres, ils sont tous les mêmes » dit-elle.
Mais ce qu’il faut savoir, la presse en ligne voit dans l’internet mobile une manière prometteuse de fidéliser un public rajeuni. Ces nouveaux supports de diffusion de l’information écrite ne modifient-ils pas les usages des lecteurs de la presse écrite ? En premier lieu, les pics de consommation de l’actualité en ligne associés à d’autres activités de surfs (presse, consultation des sites bancaires, des courriels, etc.) , correspondent à trois périodes bien précises d’une journée de travail : l’arrivée au bureau, la pause-déjeuner et le moment du départ.
Parallèlement, un particulier peut désormais vivre l’actualité via un journal plutôt qu’en allumant sa télévision.
C’est pourquoi l’hypermédia internet structure de plus en plus son organisation rédactionnelle, sa pratique journalistique, son rapport au public en fonction d’un double temps : le temps du travail d’une part, le temps de l’immédiateté d’autre part. En second lieu, ces pics d’audience expliquent pourquoi les sites d’information doivent privilégier un public d’actifs, public très présent devant son écran aux heures de bureau.
Dès lors, la presse en ligne doit adapter le contenu de son programme en fonction de l’attente du public disponible (devant son écran).
Au total, les enjeux de consultation de sites de presse en ligne portent à la fois sur la généralisation du temps médiatique du flux et sur les conséquences sociales de cette consultation permanente de l’actualité écrite.
Parlant du rapport 2018 du reporter sans frontière classant le 115 ème sur 180 pays, Issa Keita conseilers technique du ministre des droits de l’homme, il reste sceptique car selon lui, la situation de la presse malienne est mieux que celle de certains pays de la sous région », dit-elle.
Pour sa part Mamadou Gaoussou Diarra, ancien ministre Malien et avocat à la cour, il affirme aussi que » l’impact du premier changement de la lutte démocratique de 1992 est la liberté d’expression « , a t-il affirmé.
Daouda Bakary KONE Journaliste économique consultant en communication digitale, fondateur et directeur de la publication du site d’information économique www.croissanceafrique.com