(CROISSANCE AFRIQUE)+Les tensions entre le Mali et Barrick Gold se sont intensifiées après qu’un audit gouvernemental ait mis en lumière des irrégularités financières. Face à cette escalade, Barrick Gold a choisi de se tourner vers le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements.
En réponse, le Mali demande 500 millions de dollars à Barrick, qui conteste fermement ce montant. La situation s’aggrave avec l’arrestation de plusieurs employés locaux et l’émission d’un mandat d’arrêt contre le PDG, Mark Bristow. Bien que cette procédure puisse s’étendre sur plusieurs années, Mark Bristow demeure ouvert au dialogue, affirmant l’engagement de son entreprise envers le Mali.
Pour contraindre Barrick, le gouvernement malien a décidé de bloquer les exportations d’or, mettant ainsi un coup d’arrêt à l’exploitation de Loulo-Gounkoto. Quatre employés de Barrick sont actuellement en détention, témoignant de la fermeté du gouvernement face à ce géant minier canadien.
C’est en 2023 que le conflit a éclaté, suite à un audit révélant des anomalies financières, ce qui a conduit Bamako à demander une compensation de près de 500 millions de dollars. Les tentatives de négociation ont échoué, exacerbant les tensions entre les deux parties.
Notons que cette confrontation pourrait non seulement déterminer l’avenir des relations entre le Mali et les investisseurs miniers internationaux, mais également avoir un impact significatif sur l’économie locale.