(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Niger, l’encours de la dette publique ressortirait à 43,6% du PIB en 2022, ensuite à 43,0% en 2023, puis à 41,5% en 2024 et respectivement à 41,3% et 41,4% en 2025 et 2026, renseigne un récent rapport du département des politiques économiques et des fiscalités intérieures de l’union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMAOA).
Pour ce qui est des dépenses Publiques, leur exécution devrait augmenter de 2,6% pour les situer à 21,7% du PIB, en lien avec des progressions au niveau des charges (+0,9%) et des dépenses en capital (+4,2%). C’est pourquoi, l’UEMOA estime qu’elles seraient, en moyenne, en hausse de 8,1%, se situant ainsi à 20,5% du PIB. Dès lors, le déficit budgétaire global se situerait à 3,9% du PIB en 2022, puis à 3,4% en 2023, avant d’atteindre 2,7% en 2024 et de s’établir à 2,5% en 2025 et 2026.
« En 2023, les exportations de pétrole brut devraient permettre aux recettes de porte de se renforcer et de contribuer à faire progresser les recettes fiscales de 10% ainsi que les recettes totales de 6,2%, portant celles[1]ci à 17,2% du PIB. Cette bonne orientation devrait se poursuivre au cours des années allant de 2024 à 2026, avec des recettes fiscales et totales qui seraient respectivement en hausse de 12,3% et 10,1%, pour s’établir à 12,3% et 17,9 % du PIB. », souligne- t- elle dans son rapport.
Notons que l’UEMOA a expliqué que la mobilisation appréciable des recettes observée en 2021 devrait se poursuivre en 2022, entres autres, grâce aux effets attendus des réformes, dont celle concernant les factures normalisées, et au dynamisme de l’activité économique. Les recettes augmenteraient de 5,9%, soutenues par les recettes fiscales (+10,6%, pour un ratio de 11,3% du PIB) alors que les dons enregistreraient un repli de 2,3%.
Zangouna KONE