(CROISSANCE AFRIQUE)- Au l’Union Afrique s’oppose à une intervention militaire au Niger. cette décision est le fruit d’une réunion « tendue » et « interminable ». Ainsi, des diplomates, du CPS, organe chargé de statuer sur les questions de règlement des conflits, ont refusé l’usage de la force. Cette position devait être officialisée ce mercredi à Addis Abeba, en Ethiopie, ou siège l’Organisation des Nations Unies Africaines.
« Tout en rappelant notre politique de tolérance zéro face aux changements anticonstitutionnels de gouvernement, nous avons choisi de ne pas soutenir une intervention militaire au Niger, parce qu’elle pourrait déboucher sur un bain de sang et causer plus de dégâts qu’il n’en existe actuellement », selon un diplomate de l’UA.
Ici, il s’agit d’une position se désolidarise de la Cedeao qui, même si elle continue à privilégier le « dialogue », a ordonné l’ « activation immédiate de [sa] force en attente », et elle affaiblit considérablement l’organisation ouest-africaine.
C’est pourquoi, lancer une offensive militaire rejetée par l’UA « serait une contradiction inédite, explique Paul-Simon Handy, chercheur au sein de l’Institute for Security Studies. La Cedeao aura du mal à recourir à la force sans l’approbation de l’UA », alors même que plusieurs voix questionnent la légalité d’une telle opération.
En Afrique, les divisions se creusent entre les pays composant l’Union Africaine sur l’attitude à adopter à la crise politico-sécuritaire au Niger. Selon les détails d’une réunion « tendue », « interminable », « de plus de dix heures », plusieurs diplomates présents, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) se sont opposés à une intervention militaires au Niger. Ces derniers préconisent le dialogue et la diplomatie. Il faut signaler que l’Union Africaine est l’organe chargé de statuer sur les questions de règlement des conflits, en a été le révélateur.
Par ailleurs, au Niger, plus les jours passent, plus l’état de fait qui prévaut à Niamey, depuis la prise du pouvoir par les militaires. Le 26 juillet, semble s’imposer et plus le doute s’immisce dans l’esprit de leurs adversaires. Aujourd’hui, les militaires menés par le général Tiani ne fléchit ni devant les sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ni devant les menaces d’un recours à la force agitées par les pays de la région. Et la population Nigérienne continue d’afficher son soutien au régime militaire de Niamey. le général Tiani ferme ses yeux sur la menace diplomatico-militaire.
A Addis Abeba, cette rencontre s’est tenue lundi 14 août 2023. Le CPS a décidé de rejeter l’usage de la force face à la junte nigérienne. Cette position devait être officialisée par un communiqué officiel mercredi. Dans le même temps, le CPS a choisi de suspendre temporairement le Niger de toutes les activités de l’UA.
Zangouna KONE
Bonjour chers amis de l’Afrique Unie Forte et prospère,
Cette dernière position est sage et bien appréciée.
Notre Afrique se doit d’être UNE Seule Afrique.
Les peuples des différents états sont tous unis.
Les frontières ne doivent pas être des barrières car nos mariages inter-etats sont des exemples de réussite et de cohésion sociale et solidaire.
J’ai espoir que le sommet prévu va entériner les propositions de non ingérence mais surtout le Dialogue et la méditation réussie.