(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Nigéria, selon les données de la NNPC, la compagnie pétrolière publique a indiqué qu’elle en passe d’atteindre sa production habituelle de pétrole de 1,8 millions de barils fixé par l’Opep à ses membres. La production journalière de brut nigérian est ressortie à 1,6 million de baril au mois de février 2023.
Ainsi, ces données permettent de constater un redressement dans la production de l’or noir de la première économie d’Afrique après une période de flottement. En juillet 2022 cette production se situait en dessous du million de baril journalier faisant perdre à l’État fédéral son statut de premier producteur en Afrique au profit de la Lybie et même de l’Angola. « Nous augmentons progressivement notre production (…) et j’espère que nous atteindrons le quota de l’OPEP » s’est réjoui Mele Kyari, DG de la NNPC cité par Reuters.
Cette augmentation coïncide avec l’intensification de la lutte contre le siphonage de pétrole sur les pipelines, qui ont été à l’origine du déclin de la production. Selon la NNPC, les vols de pétrole ponctionnaient en moyenne 700 000 barils/J.
Notons que l’Etat fédéral mise sur de nouveaux champs pétroliers en dehors du delta du Niger pour relever de manière consistante sa production. En novembre 2022, Muhammadu Buhari, le président nigérian, inaugurait à cet effet un site de forage à Kolmani dans le Nord-Est du pays et dont la capacité est estimée à 1 milliard de barils.
Pour rappel, le président Nigérian avait également annoncé que d’autres bassins étaient en exploration notamment à Anambra, Dahomey, Benue et Bida.
Moussa KONE