(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigéria, les autorités ont annoncé avoir conclu une série d’engagements stratégiques avec quinze grandes sociétés pétrolières et gazières internationales opérant dans le pays le vendredi 22 septembre 2023. Ainsi, la valeur de ces engagements est fixée à 13,5 milliards USD (environ 7 699 milliards FCFA).
« Nous sommes confrontés à une crise des revenus qui affecte tous les Nigérians. Pour y remédier d’urgence, le président Bola Tinubu cherche activement des moyens d’accroître les recettes et les devises afin de stabiliser notre économie et notre monnaie ; le secteur du pétrole et du gaz reste essentiel pour nous permettre d’y parvenir, même si les niveaux de production actuels sont nettement inférieurs à notre potentiel », a déclaré Olu Verheijen, Olu Verheijen, conseillère spéciale du président pour l’énergie, en partenariat avec la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC).
Par ailleurs, cette somme devrait être investis par ces sociétés, dont Chevron, Total, Shell, NAOC, Exxon Mobil, Seplat, Heirs Holdings, Waltersmith, First E&P, etc., dans les douze prochains mois. Il faut signaler que ces discussions ont abouti à des opportunités d’investissement significatives, avec des promesses d’investissements globales estimées à 55,2 milliards de dollars (34 001 milliards FCFA) d’ici 2030.
Notons que ces engagements stratégiques visent à répondre à l’urgence des revenus et la stabilisation de l’économie du pays. Ils ont également identifié des stratégies clés qui garantiront la production de 2,1 millions de barils d’ici décembre 2024 et une augmentation de 100% de la production de gaz d’ici 2027, devançant la promesse de campagne du président Tinubu d’atteindre 2,6 millions de barils d’ici 2027, et une croissance de 20% dans le secteur gazier.
Pour rappel, le gouvernement nigérian dépense environ 96% de ses revenus pour le service de la dette. Cette situation est d’autant plus alarmante que la dette a augmenté plus rapidement que le produit intérieur brut (PIB) et que le service de la dette a augmenté plus rapidement que les revenus.
Daouda Bakary KONE