(CROISSANCE AFRIQUE)- Nsia-Banques Côte d’Ivoire obtient la confirmation de la note de la GCR de long terme AAA(WU)(SF) dans la cadre des obligations séniors émises par le Fonds commun de titrisation de créances (FCTC) NSIA BANQUE 7% 2020-2025. Ainsi, la perspective attachée à cette notation est stable.
La GCR explique que les principaux facteurs de notation sont la très forte granularité du portefeuille titrisé et son excellente résilience aux tests de stress et de sur- stress, notamment en égard au degré très robuste de rehaussement de crédit par un surdimensionnement du portefeuille de 35% à la date d’émission, à quoi s’ajoute un portefeuille de réserve de 25% du capital restant dû ; la bonne qualité des actifs sous-jacents à l’opération de titrisation.
Par ailleurs, il existe la prévisibilité des flux de trésorerie extraits du portefeuille sous-jacent ; le caractère amortissable des obligations et du portefeuille de créances sous-jacent, ce qui anesthésie le risque de valeur résiduelle ; l’existence d’un compte de réserve, appelé à croître à mesure que les excédents de marges (« excess spread » ou différentiels de taux) s’accumulent au sein de la structure, est un facteur positif de notation ; la saine gestion opérationnelle de la structure de titrisation et la bonne qualité de la documentation juridique sont des facteurs neutres de notation.
Notons que la GCR a mis l’accent sur la qualité de crédit de NSIA Banque Côte d’Ivoire, mesurée par une Estimation de Crédit, et sa probabilité de survie à 5 ans qui en dérive ne constituent pas une contrainte pour la notation. la concentration géographique du portefeuille dans la seule économie de Côte d’Ivoire constitue un facteur négatif de notation. Enfin, l’absence d’identification explicite et a priori d’une entité alternative de recouvrement (« back- up servicer ») est un facteur négatif de notation, compensé par le degré très élevé d’excédent de fonds propres économiques.
Pour rappel, une détérioration de la notation des obligations séniors émises par le FCTC NSIA BANQUE 7% 2020-2025 serait la conséquence : i) d’une crise économique, politique ou sanitaire soudaine et de grande ampleur en Côte d’Ivoire, i.e. d’une détérioration manifeste du risque-pays ivoirien ; ii) d’une détérioration sévère, au-delà de nos tests de stress et de sur-stress, du portefeuille de créances sous-jacentes ; ou iii) de la matérialisation des risques opérationnels et/ou juridiques rendant le recouvrement des créances plus malaisé.
Daouda Bakary KONE