(CROISSANCE AFRIQUE)- Le continent Africain a perdu 12,4% de ses liaisons maritimes directes entre 3-ème trimestre 2020 et 2-ème trimestre 2022 selon les données officielles rendue publique cette semaine. Les mêmes sources estiment que les services maritimes limités, le manque de compétences professionnelles portuaires sont entre autres des obstacles à la compétitivité des ports africains.
« L’infrastructure actuelle de la capacité des ports à régler le problème du transport maritime, est encore très en dessous de la demande parce que les pores ne sont pas bien équipés et les ports n’ont pas une fluidité de capacité de gestion des grands stocks. Il y a donc beaucoup d’efforts d’investissements à faire pour réussir l’accroissement du volume du transport maritime », selon CNUCED.
« Bien qu’un tiers des pays africains n’aient pas de littoral, le transport maritime reste le principal moyen d’accès au marché mondial. Cependant, les liaisons maritimes directes de l’Afrique ont enregistré des pertes qui ont atteint 12,4% en 2022. Ceci, en raison de la congestion des ports qui font face à une demande accrue, un manque d’équipement, de main-d’œuvre et d’installations de stockage » selon un rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement CNUCED
« Suite à la baisse consécutive à l’engorgement des ports africains, qui a ralenti systématiquement le volume des transactions maritimes, il est important de repenser le fonctionnement des ports. Déjà en augmentant les capacités de ports sec dans plusieurs pays, visant à décongestionner la faible capacité de gestion de grand stock de ports maritimes et à en plus fluidifier le transport intermodal », rapporte nos confrères d’Africa24TV.
Notons que « le taux par équivalent vingt pieds (EVP) est passé de 2 521 USD à 6 450 USD pour l’itinéraire Shanghai-Durban en Afrique du Sud et de 2521 USD à 7 452 USD pour l’itinéraire Shanghaï-Lagos au Nigeria », explique une étude dévoilée par la CNUCED.
Moussa KONE