Présidence de la CCIM : Arouna Kanté pour déjouer les pronostics ?  

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Attendu avec impatience depuis deux mois, le moment tant attendu où le mandat du président sortant de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali a enfin atteint son terme est désormais arrivé, entraînant ainsi la convocation officielle du collège électoral composé des membres de l’Assemblée consulaire, une étape cruciale dans le processus démocratique de l’institution.

Cette annonce tant espérée a été largement anticipée par les acteurs économiques et les représentants de la communauté d’affaires, et elle marque le début d’une nouvelle ère pour l’organisation. Le calendrier électoral, qui a été révélé au grand public la semaine dernière, le 19 novembre 2025, a suscité un vif intérêt, notamment avec l’arrêté qui fixe la date du scrutin au 8 février 2026. Ce scrutin revêt une importance particulière puisqu’il est destiné à élire non seulement les cent 147 membres titulaires de la prochaine CCIM, mais aussi leurs suppléants, des personnes qui joueront un rôle clé dans la conduite des affaires et dans le développement économique du Mali. Les enjeux sont donc considérables, tant pour les candidats que pour les électeurs, car ces nouveaux représentants auront la responsabilité de façonner l’avenir de la Chambre et de contribuer significativement à la dynamique commerciale et industrielle du pays.

Signé par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Moussa Alassane Diallo, l’arrêté Nº2025-5189/MIC-SG, daté du 19 novembre 2025, énonce de manière claire et détaillée les exigences auxquelles doivent se conformer les candidats souhaitant participer aux élections. Selon cet arrêté, il est stipulé que tous les candidats doivent impérativement figurent sur des listes électorales, en y intégrant l’ensemble des caractéristiques distinctives nécessaires à leur identification. Cela inclut des informations fondamentales telles que le nom, le prénom, l’âge, le lieu de naissance, la nationalité, ainsi que la résidence, sans oublier la profession exercée. De plus, il est demandé de fournir l’adresse du siège de l’entreprise du candidat ainsi que la qualité pour laquelle l’électeur est inscrit. Mais cela ne s’arrête pas là, il est également précisé que chaque candidat doit postuler pour un nombre de candidats qui soit égal au nombre de sièges à pourvoir, ce qui souligne l’importance d’une représentation adéquate. En outre, pour éviter le rejet des candidatures pour insuffisance d’informations, chaque liste soumise doit inclure une déclaration de candidature propre à chaque individu qui y est mentionné. Pour ce qui est des réclamations potentielles émanant d’électeurs ou de candidats, il convient de noter qu’elles sont recevables dans un délai de quinze (15) jours suivant la publication officielle des listes, et doivent être adressées par écrit au Président de la Commission qui est en charge du scrutin, garantissant ainsi la transparence et la justice du processus électoral.

 Le compte à rebours est ainsi officiellement lancé pour une compétition électorale qui s’annonce particulièrement palpitante. Selon des sources concordantes et bien informées, cette épreuve mettra aux prises, d’une part, le président sortant, un homme qui a su naviguer au gré des turbulences politiques successives, et d’autre part, le président de la délégation de la Chambre du District de Bamako, Arouna Kanté, connu sous le nom de Commandant. Ce dernier est perçu comme le challenger de Mandjou Simpara, un candidat dont la présence sur la scène politique n’a cessé de soulever des interrogations parmi les observateurs avisés et les connaisseurs du paysage politique malien. En effet, jusqu’à présent, certains l’ont considéré presque comme un figurant dans cette compétition, l’estimant peu en phase avec les réalités du milieu politique. Cependant, les échos de la pré-campagne laissent entendre que Commandant se prépare avec une détermination sans faille pour déjouer les pronostics qui semblent lui être défavorables et créer la surprise tant attendue. Cette volonté affichée de concurrencer de manière significative pourrait bien bouleverser les dynamiques établies, transformant ainsi le paysage politique de la région.

Pour ce faire, le jeune candidat aux dents aiguisées, un homme de détermination et d’ambition fervente, compte ratisser large dans les rangs des opérateurs économiques, qui forment le socle essentiel du tissu industriel et commercial malien. Il se présente avec un programme réformateur de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), un document qui suscite déjà beaucoup d’intérêt et qui est probablement adoubé par des caciques du monde des affaires malien, des figures influentes qui, jusqu’ici, préféraient évoluer dans l’ombre, loin des projecteurs des médias. Selon des sources bien informées, il se rapporte dans les coulisses, en effet, que bon nombre d’opérateurs économiques, et pas des moindres, l’ont d’ores et déjà assuré de leur soutien pour le scrutin décisif du 8 février prochain. Cette dynamique de soutien témoigne d’une réelle mobilisation, et une tendance que la cérémonie de lancement de sa candidature devrait confirmer ou permettre à tout le moins d’en avoir une vision nette sur son poids réel au sein du paysage économique, ses ambitions audacieuses pour la CCIM, et la capacité de l’intrépide Arouna Kanté à rafler la mise le 8 février prochain dans une élection où les enjeux sont aussi cruciaux qu’impératifs pour l’avenir économique du pays.

En attendant l’évolution de la situation, son état-major, composé de stratèges chevronnés et de tacticiens aguerris, a pris ses quartiers dans un immeuble flambant neuf à Hamdallaye ACI 2000, un cadre moderne qui symbolise à la fois l’ambition et la détermination de l’équipe. Ce nouveau refuge se prépare pour un combat de titans, où les enjeux sont élevés et l’intensité promet d’être à son comble, un affrontement dans lequel, pour le moment, aucun favori incontesté ne se dessine clairement à l’horizon. Cette incertitude notée par les observateurs avisés, qui scrutent minutieusement chaque mouvement et chaque stratégie déployée, ajoute une tension palpable et une dynamique captivante à ce qui s’annonce déjà comme une lutte acharnée pour la suprématie.

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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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