(CROISSANCE AFRIQUE)-Le secteur horticole du Zimbabwe, jadis colonne vertébrale de l’agriculture commerciale du pays, ne représente actuellement moins de 10 % du PIB agricole. Cette baisse de performance a incité les autorités zimbabwéennes à adopter une stratégie de relance ambitieuse.
Dans ce contexte, le Parlement a récemment approuvé un accord de prêt significatif avec le Fonds international de développement agricole (FIDA), marquant ainsi une étape cruciale vers la revitalisation de ce secteur clé.
Le 17 mai, un moment décisif a été franchi lorsque le parlement zimbabwéen a approuvé un prêt de 37 millions de dollars US entre le gouvernement et le FIDA. Cette somme considérable est destinée à soutenir le projet « Horticulture enterprise enhancement project » (Heep), une initiative d’envergure visant à redynamiser l’horticulture au Zimbabwe.
L’ambition de ce projet de développement est grande, avec un coût total d’investissement estimé à 66,54 millions de dollars. Il bénéficie du soutien de plusieurs partenaires de financement, y compris le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le développement international, le gouvernement du Zimbabwe et d’autres acteurs. La mise en œuvre de ce projet se déroulera dans quatre provinces principales : Matabeleland méridional, Masvingo, Midlands et Manicaland.
Le projet Heep vise principalement à soutenir et à augmenter la production horticole durable ainsi que les ventes des petites et moyennes entreprises opérant dans ce secteur. En ciblant ces régions spécifiques, le programme aspire à instaurer une base solide pour la réhabilitation et l’expansion de l’horticulture à travers le Zimbabwe.
Bénéfices attendus de l’investissement: Création d’emplois et renforcement des capacités des communautés locales. Adoption d’une agriculture plus résiliente et intelligente face au changement climatique. et Facilitation de l’accès au marché pour les producteurs locaux.
Le ministre des Finances, Mthuli Ncube, a souligné l’importance de ce prêt, qui devrait grandement contribuer à la création d’emplois, au renforcement des capacités locales, et à l’amélioration de l’accès aux marchés pour les communautés. Avec une durée de prêt total de 40 ans, les retombées de ce projet s’annoncent transformantes pour l’horticulture zimbabwéenne.
Notons que le prêt du FIDA représente une lueur d’espoir pour le secteur horticole du Zimbabwe, en quête de renouveau. Avec le projet Heep, le pays s’engage sur la voie de la renaissance de son horticulture, promettant des avancées significatives tant sur le plan économique que social. Les efforts conjoints du gouvernement, du FIDA et des autres partenaires financier semblent préparer le terrain pour un avenir florissant de l’horticulture zimbabwéenne.
Daouda Bakary KONE
