Au cours des dernières années, le Mali et le Burkina Faso ont fait face à des attaques terroristes répétées et souvent meurtrières. La crise au Sahel trouve son origine dans la guerre civile algérienne, lorsque les groupes salafistes, en premier lieu le GSPC issu du GIA, se sont repliés vers le sud. Par xemple, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso, et la Mauritanie, depuis les années 2000, les pays du Sahel sont confrontés à une insurrection djihadiste.
Aujourd’hui, les communautés issues des trois frontières sont en quête de savoir sur quelles bases les stratégies, les armées de la zone dite des trois frontières pourront relever les défis sécuritaires au sahel. Des attaques se multiplient, presqu’à chaque 72heures. Il s’agit clairement d’un même mode opératoire et similairement lourd en termes de bilan. Pourtant, ces attaques interminables, ont des conséquences graves. Celles-Ci sont émaillées par une montée fulgurante des groupes djihadistes au sahel.
Selon un responsable des nations unies, la mort d’Idriss Deby Intno, a donné un espoir aux djihadistes opérant au sahel. « Nous assistons à des attaques similaires et cordonnées dans les frontières notamment le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Ces attaques ont le même mode opératoire et stratégiquement cordonnées avec au moins 24 à 72 heures entre attaques », a laissé entendre sous couvert d’anonymat
Effectivement l’on peut dire que l’analyse de ce dernier est sensiblement une vérité absolue. Puisqu’il n’y a pas 24 heures, l’armée Malienne a annoncé que le bilan provisoire d’une embuscade terroriste est de 15 morts, dont 13 gendarmes et 2 éléments de l’armée de terre et 34 blessés dont 10 graves», , revoyant à la hausse un premier bilan faisant état de dix morts. La même source affirmé que « Le terme de «terroristes» désigne communément les combattants djihadistes. «Les terroristes ont emporté 4 véhicules dont deux équipés de mitrailleuses de 12,7 mm», a-t-elle
Des questions qui restent sans réponses appropriées
Mais qu’est ce qui explique cette tuerie qui ne donne espoir à que ce soit ? Les armée du sahel ont-elles faillit ? Quid du G5sahel ? Pourtant, l’opération « Takouba et Barkhane » devraient jouer leurs rôles principaux. Pourtant, l’opération Barkhane est une opération militaire menée au Sahel et au Sahara par l’Armée française, avec une aide secondaire d’armées alliées, qui vise à lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes dans toute la région du Sahel. Lancée le 1er août 2014, elle remplace les opérations Serval et Épervier. A quoi joue, la France au sahel ? Pourtant il y a des soldats Américains basés au Niger. Mais pour quel résultat ? Des centaines de drones embourbés sahel. Ou se trouvent les renseignements fournit par ces gigantesques espionnages au sahel ? Ou bien ils sont utilisés pour d’autres causes ? Allons-nous assister à des tueries massives sans intervenir ? Quel sera le rôle des chefs d’Etats du G5sahel ?
Pourquoi, le sang continue de couler dans les pays du sahel ?
Selon le centre d’étude stratégique de l’Afrique, l’État islamique dans le Grand Sahara s’est efforcé de privilégier l’extension de son champ d’action, plutôt que l’enracinement durable dans ses zones d’action. Cela explique en partie sa montée en puissance rapide le long des frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
D’abord au Niger, de bilans officiels font état de 307 civils ont été tués, selon l’agence France presse entre janvier et mars dans l’ouest du pays à savoir : 100 en janvier à Tchoma Bangou et Zaroumadereye, 66 dans les attaques du 15 mars, et 141 le 21 mars dans des localités de la région de Tahoua, également proche du Mali.
« Avec la percée de l’EIGS dans le sud, les inquiétudes sont vives face à la diffusion de la violence djihadiste, qui menace désormais le Bénin, le Togo et le Ghana. Début mai 2019, deux touristes français ont été enlevés, et leur guide tué, dans le parc de la Pendjari au nord du Bénin, lors d’une attaque attribuée à des groupes militants actifs dans la région. Deux commandos des forces spéciales françaises sont morts lors du sauvetage des otages dans le nord du Burkina Faso », alerte, un rapporte du centre d’étude Stratégique de l4afrique.
Quant aux régions de Tillabéri et Tahoua, elles demeurent instables malgré d’importants efforts pour tenter de les sécuriser. Dans le sud-est du pays. Pourtant, le Niger doit également faire face aux atrocités des djihadistes nigérians de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).
Il quelques semaines, un nouveau massacre de civils a été perpétré dans l’ouest du Niger, proche du Mali, par des djihadistes présumés, a fait au moins 37 morts, ce qui porte à plus de 450 le nombre de morts dans cette région depuis le début de l’année.
Burkina Faso, le plan pour la sécurisation du territoire a-t-il échoué ?
Du mois de juin en mi-Aout 2021, la hutu continue dans ce pays du sahel. La preuve, le Mercredi 18 août 2021, 47 personnes ont été tuées dans un attentat terroriste, dans le nord du Burkina Faso. Il s’agit d’un convoi mixte composé de civils, d’éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) et de volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui a été la cible d’une attaque terroriste à 25 km de Gorgadji (Nord), au cours de laquelle 30 civils, 14 soldats et 3 VDP ont été tués selon le ministère burkinabè de la communication. Cette opération militaire a été également soldée par l’élimination de 58 islamistes, « d’autres ont été blessés et ont pris la fuite », d’après les informations du gouvernement du Faso. Mais, pour quelles mesures ?
Mali, un habitué du sang coulant et de la barbarie djihadistes, que joue la junte?
En commentant cette question mini, nous avons voulu vous expliquer qu’on a l’impression que les autorités Maliennes sont Habituées aux attaques. Il se fou du sang qui coulant du jour en jour. L’armée est la cible privilégiée des Djihadistes et des narcotrafiquants qui opèrent dans bande sahélo-saharienne. En effet, le Mali est quasiment anéantie par des attaques illimitées. Les terroristes n’ont pas de tendre des embuscades devant les petits convois des forces armées Maliennes. Certes, il faut saluer quelques améliorations sur le terrain. Puisque cela fait plusieurs mois que les terroristes ne font plus de combat corps à corps avec les forces armées Maliennes mais ils procèdent à la poses des engins explosives (EI).
Il y a à peine, 24 heures, 15 soldats Maliens ont été tués et 34 blessés, dont dix grièvement, au cours d’une embuscade imputée aux djihadistes le jeudi 19 août 2021 dans le centre du Mali. Le secteur où se situent Douentza, Boni et Hombori, dans la région de Mopti (centre), est une zone de forêts clairsemées et de brousses surplombées d’un massif rocheux où sont implantés des éléments djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique. Dans cette zone, les attaques contre les forces maliennes y sont régulières et meurtrières. Pour rappel, dans même zone, dix (10) soldats maliens avaient été tués en février 2021 dans une attaque visant le poste de Boni.
Quid de la contribution de l’armée Tchadienne dans la zone dite des « trois Frontières »
L’On se rappelle que le président tchadien Idriss Deby Itno avait annoncé l’envoi de 1200 soldats supplémentaire dans la zone dite des trois frontières, placées entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ce déploiement avait pour but de lutter contre les éléments djihadistes qui opèrent dans la zone. L’information a été donnée en marge d’un sommet des cinq pays du Sahel avec la France à N’Djamena.
Les conséquences de la montée en puissance des groupes djihadistes au sahel

En effet, les Conséquences sont nombreuses et a des effets néfastes sur les communautés riveraines. Ces conséquences menaces également les pays du golfe de Guinée Notamment le Togo, le bénin, le Nigeria le Liberia et même la Guinée et le Ghana etc.
Selon le centre d’étude stratégiques reste formel, car il pense que les conséquences de la flambée de violence au Burkina Faso, ont causé « plus de 100 000 réfugiés ont dû fuir leur foyer et environ 1,2 million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire », et d’ajouter qu’on estime que 2000 écoles sont actuellement fermées au Mali, au Niger, au Burkina Faso, privant 4OO miles enfants d’éducation », a-t-il souligné.
Renforcement des coopérations dans les pays du sahel
Depuis un long moment, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a également entrepris de piloter plusieurs d’initiatives visant à renforcer la coopération transfrontalières dans gestion de frontières. Selon le centre d’étude stratégique de l’Afrique « Plusieurs organisations internationales telles qu’INTERPOL et l’Organisation internationale pour les migrations ont également apporté leur soutien aux autorités burkinabè en lançant des programmes de gestion et de contrôle des frontières et en soutenant la mise en place des système plus efficaces ».
Daouda Bakary Koné