Un camp de la Mission des Nations unies (Minusma) à Ménaka, dans le nord du Mali, a été visé dimanche après-midi par des tirs d’obus de mortier qui n’ont pas fait de victime, a-t-on appris auprès de l’organisation. Depuis le samedi soir, le sahel est victime d’attaques incessantes venant des terroristes qui ont visé les camps militaires Français et d’onusiens au Nord du Mali. Il s’agit d’une nouvelle méthode expérimentée par des groupes terroristes. Tirs d’Obus pour semer la psychose sur le train.
L’on se rappel que dans ces derniers temps les groupes djihadistes des lourdes pertes dans ses rangs dans la foret de Ouagadou au Nord-Ouest du Mali. Selon une source sécuritaire ces attaques d’obus sont une réponse venant des groupes armée afin d’équilibrer les jeux au sahel.
« Les djihadiste commence à perdre le contrôle sur terrain. L’armée Malienne s’adapte à la situation. Il n’y a pas de reculer face l’adversaire. Raison pour laquelle, les terroristes optent pour une nouvelle méthode au sahel. Par exemple: semer la psychose en tirant des obus vivant les puissances militaires. Juste pour montrer à l’armée Malienne qu’ils (terros) tiennent les cordres. Mais, en réalité, il n’en est rien. », a-t-il analysé, sous couvert d’anonymat.
Au total, 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2013 et du premier en 2022. Trois l’avaient été l’an dernier, un quatrième soldat étant mort accidentellement. «Ce dimanche 23 janvier, vers 16H55 (GMT et locale), le camp de la Minusma à Ménaka a été visé par 4 obus de mortier», a déclaré un responsable de la Minusma. Aucune victime ou dégât n’a été signalé, selon la même source qui n’a pas précisé qui sont les auteurs de ces tirs.
Cette attaque survient quelques heures après la mort d’un soldat français lors d’une attaque au mortier samedi contre le camp de Gao, dans le nord du Mali. Neuf autres soldats français ont été «légèrement blessés» mais «leur état n’inspire aucune inquiétude», a précisé l’état-major des Armées dans un communiqué.
Notons que ces attaques d’obus interviennent dans un contexte d’extrême tension entre Paris et Bamako sur fond de déploiement de mercenaires russes dans ce pays du Sahel.
Moussa Koné