La Société ivoirienne de Banque (SIB) de Côte d’Ivoire a réalisé un résultat net de 7,383 milliards de FCFA au 31 Mars 2018 en hausse de 22,1% comparé au 31 Mars 2017, a appris le journal de l’économie malienne (LEJECOM) auprès des dirigeants de cette société basée à Abidjan.
Le premier trimestre de l’année 2018 présente une bonne tendance avec des encours de crédits qui progressent de 20% par rapport à mars 2017 ; une augmentation des encours principalement faite sur le premier trimestre 2018 (54% du surplus). Les dépôts connaissent une évolution de 8% comparée à la même période de l’année précédente, dont 43% ont été collectés sur le premier trimestre 2018.
Des résultats conformes aux attentes
Ces évolutions positives des collectes et des emplois ont permis à la banque de générer, sur la période sous revue, des résultats conformes aux attentes. En effet, les indicateurs de résultat sont au vert à la fin du premier trimestre 2018. – Le produit net bancaire varie de +20,6% comparativement au 1er trimestre de l’année précédente compte tenu de l’importance des encours moyens de crédit et d’une bonne tenue de la marge sur commissions (+12%) et des opérations de marché (+71%). Il est en ligne avec le budget (+1%). – Les charges restent contenues dans le budget (97%) bien que des dépassements sont attendus du fait des dépenses telles que celles relatives à la revue stratégique qui n’avaient pas été inscrites au budget. Le coefficient d’exploitation ressort en amélioration de 4 points à 46,6% avec un résultat brut d’exploitation en progression de 30%.
Les recouvrements importants au 1e r trimestre ont permis d’améliorer fortement le coût du risque qui ressort en reprises nettes à fin mars 2018 (+ 1 103 Millions), mais légèrement en deçà des reprises nettes de mars 2017 (1 340 Millions), conduisant à un résultat d’exploitation en progression de 22,2%. Le résultat net provisoire ressort à 7 383 millions de FCFA, en progression de 22% en liaison avec la bonne progression des revenus, la correcte maîtrise des frais généraux d’exploitation (+9%) et d’une meilleure gestion du risque.
Toutefois, les difficultés du secteur cacao, liées à la baisse des tarifs en 2017, ont fragilisé certains opérateurs de ce secteur qu’il convient de suivre de façon rigoureuse.
Amadou Idrissa Dia
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