Pau a accueilli ce lundi le sommet G5 Sahel présidé par Emmanuel Macron, avec les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
« La priorité, c’est l’Etat islamiique du grand sahara. C’est la consolidation de L’État partout et dans toutes les régions (au Burkina , au Mali, au Tchad, au Niger et en Mauritanie) », dit-il le président Français. Ensuite, Emmanuel Maccron annonce la tenue prochaine d’une conférence internationale axée sur le sahel. Cette rencontre se tiendra en Belgique (Bruxelles). Pour lui, une sélection de commandos issus de l’armée européenne se fera et par la suite viendront combattre aux cotés des armées du sahel.
«Le G5 Sahel souhaite la poursuite de l’engagement militaire de la France » Macron annonce , l’envoi de 220 militaires supplémentaires. Au Sommet de clarification à Pau: les chefs d’Etats optent pour poursuite de l’opération Barkhane.
Emmanuel Macron pense que ceux qui demandent le départ de la France sont payés par des puissances étrangères qui ont d’autres agendas.Tous les présidents africains à PAU n’ont pas osé prendre la parole. Incroyable car le retour pourrait s’avérer mouvementé. Incroyable.
Notons qu’au sommet dit de PAU: Macron affirme que » à chaque fois qu’un État demandera à ce que la France parte de son territoire nous partirons » MACRON. En fin de compte, les présidents du G5 Sahel souhaitent «la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel», ont-ils déclaré.
Un recentrage des opérations militaires
Outre la réaffirmation du soutien à l’intervention française, cette déclaration commune actera également un recentrage des opérations militaires sur des objectifs précis. Dans ce cadre, Barkhane devrait désormais concentrer ses efforts sur la zone dite des 3 frontières, cible récurrente des attaques jihadistes ces derniers mois. En intervenant sur une zone plus restreinte, l’objectif est d’obtenir des résultats plus visibles. Si le départ de Barkhane n’est donc pas à l’ordre du jour, la question de son maintien sera étudiée dans 6 mois, en fonction, explique-t-on à l’Élysée, des résultats obtenus sur le terrain et du respect des engagements pris par les présidents sahéliens
Les présidents français et sahéliens dîneront ensuite ce lundi 13 janvier au soir avec Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’avec plusieurs personnalités de l’Union européenne et de l’Union africaine. Au menu des discussions : la mobilisation internationale sur cette question sahélienne, et ce à l’heure où les États-Unis réfléchissent à se désengager militairement de la région.
Daouda Bakary KONÉ