Depuis la récente visite du ministre russe de la Défense à Damas, il y a quelque chose de bien changé sur les fronts de combat : l’apparente accalmie à Idlib avec en toile de fond la poursuite du déploiement des convois militaires turcs, des batteries de missiles antiavion, de la fusion des milices récalcitrantes et la création d’une force armée turque-mercenaires composée de quelque 18 000 effectifs fait écho, à des agissements multipliés par 10 des Américains un peu plus à l’est à Hassaké et à Deir ez-Zor où l’Amérique tente de mettre sur le point un front uni, étendu entre Hassaké et Deir ez- Zor, non seulement pour contrer la présence militaire russe au Levant et en Irak mais aussi pour en découdre avec la Résistance.

Idlib: le fatal quart d’heure « turc »?Qui aurait cru que les terroristes d’origine centre-asiatique et chinoise pro-Erdogan lui tirent dessus!
Une mini guerre froide se déroule entre Russes et Américains d’une part et entre USA et Résistance de l’autre avec des points chaud à Hassaké ou encore à Homs. On se rappelle fort bien avec quelle lâcheté les USA ont largué en septembre dernier les Kurdes de Syrie face à l’invasion de leur allié turc au sein de l’OTAN la Turquie et surtout le fait que l’armée syrienne a ouvert ses bras pour accueillir les Kurdes de Syrie tout comme la Russie.On a même parlé un moment d’une intégration des Kurdes au sein de l’armée nationale syrienne. Or à Hassaké, les Etats-Unis qui travaillent à la création de nouvelle bases à renfort d’équipements ramenés en provenance de l’Irak, cette dynamique de réintégration est désormais totalement bloquée.
Les forces américaines déployées dans le nord-est de la Syrie ont rappelé des centaines de combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) à rejoindre leur rang, a révélé le site web analytique SouthFront citant l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Les forces américaines ont multiplié leurs agissements pour élargir leur influence dans la région de l’Euphrate orientale alors que des centaines d’éléments des FDS ont déjà rejoint le service dans les bases américaines des gouvernorats de Hassaké et de Deir ez-Zor. Ils auraient reçu une formation et seraient impliqués dans des « opérations logistiques. Les États-Unis leur ont offert un salaire mensuel supérieur à ce qu’ils touchaient auparavant », ajoute l’OSDH.

Deir ez-Zor : les FDS ne tolèrent pas le drapeau national syrienDans la province de Deir ez-Zor occupée par les FDS, supplétifs des Américains, des civils ont été pris pour cible pour avoir hissé le drapeau national syrien.
Si ajoute ce fait nouveau, à la soi-disant mutinerie d’il y a quelques jours dans la prison d’al-Ghouiran où quelque 5000 terroristes de Daech sont retenus et d’où les hélicoptères US ont héliporté une dizaine d’entre eux vers l’Irak voisin, le plan américain mais aussi le contre-plan Russie-Résistance se précise : le gel des combats à Idlib après la royale défaite turque face à l’armée syrienne, au Hezbollah et à la Russie, la réactivation du front syro-irakien avec des opérations de ratissage de la Résistance irakienne à al-Anbar, près des frontières syro-jordano-saoudioen, des attaques et des contre-attaque anti Daech à Homs , non loin d’al- Tanf où l’Amérique voit ses plans de ranimation de Daech capoter régulièrement.
A Deir ez Zor et à Homs, l’US Army a enregistré ces dix derniers jours ses premières pertes qui devraient l’inquiéter. Un convoi militaire avec un haut officier US, visiblement chef du réseau de trafic de Daech de Syrie en Irak a été pris pour cible d’une attaque au missile et l’intéressé est mort avec ses mercenaires des FDS, au milieu du démenti US. Autre fait marquant signé la Russie : les forces russes ont créé de façon éclaire dans la nuit de samedi à dimanche quatre postes militaires coupant la route sur M4 aux convois US en provenance du nord d’Irak. L’armée russe étend sa présence dans le nord-est de la Syrie pour défier les forces américaines via ces quatre postes d’observation dans les districts de Qamichli et de Tal Tamr, où les forces américaines sont de plus en plus attaquées aussi bien par la population que par l’armée syrienne.

M4: les GI’s chassés par la Russie!Un convoi militaire russe s’est dirigé droit vers la base de Qamichli, les GI’s font place nette par crainte d’être écrasés.
Sur cette base, on apprend par Avia.pro, que la Russie a envoyé environ 150 chars et véhicules de transport de troupes au port syrien de Tartous. Le grand navire de débarquement de la marine russe, Saratov, a mis les voiles dans le Bosphore et sillonné la Méditerranée pour se diriger vers Tartous pour y livrer quelque 150 chars lourds et véhicules blindés ainsi que d’autres armes et munitions à l’armée syrienne.

Reinforcement for Russia’s #Syria campaign continues amid #COVID19 pandemic: #ВМФ Project 1171 #ЧФ Black Sea Fleet 197th Assault Ship Brigade Tapir (NATO:Alligator) class LST Saratov 150 transited Bosphorus (carrying tanks/APCs) towards Mediterranean en route to #Tartus.
633:53 PM – Apr 10, 2020Twitter Ads info and privacy54 people are talking about this
Selon des experts, la livraison de ces armes et munitions à l’armée syrienne rappelle le début d’une opération militaire à grande échelle contre les terroristes et leur protecteur turc et otanien. La nouveauté? Il se peut que la prochaine escalade inclut à la fois le front idlibin et celui de Deir ez-Zor, l’armée syrienne, la Résistance et la Russie ayant pris une posture pré-guerre.