(CROISSANCE AFRIQUE)-Les discussions engagées en juillet dernier par MTN Group pour racheter son rival sud-africain Telkom se poursuivent. La multinationale (MTN) Basée en Afrique du Sud a annoncé le jeudi 1er septembre, qu’elle espère recevoir une offre finale de rachat dans deux mois.
C’est le 15 juillet 2022 que les deux opérateurs ont déclaré avoir entamé des discussions en vue d’un éventuel rachat de Telkom par MTN. Selon l’Agence ecofin, la société de télécommunications Rain a également manifesté son intérêt pour une fusion. Cependant, Serame Taukobong, PDG de Telkom, a déclaré n’avoir reçu aucune offre de la société pour l’instant.
Il rappeler que la société Telkom a dévoilé à travers son rapport financier annuel 2022, une diminution de 1,1 % de son chiffre d’affaires qui est passé à 42 756 millions de rands (2,4 milliards USD) contre 43 222 millions de rands en 2021.
Cette baisse du chiffre d’affaires de la société a été notamment ralentie par la croissance de l’activité mobile, qui compte désormais 17,3 abonnés prépayés et postpayés. Ses revenus ont également augmenté de 6,3 %. Cela a contribué à compenser le déclin des activités fixes et informatiques.
« Openserve, la division de Telkom dédiée à la vente en gros de la connectivité Internet à haut débit, se porte relativement bien malgré une légère baisse des revenus. C’est d’ailleurs de cette unité et de ses actifs que MTN semble avoir le plus besoin pour dominer le segment stratégique de l’Internet, alors que la demande continue de croître. Le réseau de fibre optique d’Openserve s’étend sur plus de 169 000 km et couvre 839 691 foyers. C’est le principal fournisseur d’infrastructure de connectivité en gros d’Afrique du Sud », rapporte l’Agence ecofin.
Notons que cette acquisition, si elle aboutit, devrait propulser MTN à la tête du marché des télécommunications sud-africain. Cela va non seulement accroître la couverture territoriale de l’opérateur, mais également augmenter son nombre de consommateurs ainsi que le volume de ses infrastructures.
Daouda Bakary KONE
