Partant de la conviction que notre émergence viendra du développement et de la modernisation de l’agriculture, nous avons posé un acte majeur par rapport aux ressources allouées à ce secteur.
Le protocole de Malabo avait fixé à 10% des ressources budgétaires les efforts en direction de l’agriculture en Afrique. Le président IBK a décidé qu’au Mali nous y consacrerions 15% au lieu des 10 prévus. En chiffres réels nous y avons mis en moyenne 15,1%.
Cela nous a permis quelques actions pour améliorer la productivité réelle :
1- l’aménagement et la mise à disposition de quatre-vingt-six mille cinq cent quarante-trois (86 543) ha sur une prévision de cent mille (100 000) ha ;
– la mise à disposition d’importants équipements agricoles subventionnés par l’Etat permettant d’équiper 562 111 exploitants agricoles (1300 tracteurs ; 500 motoculteurs ; 1000 multiculteurs ; 1000 semoirs ; 1000 charrettes ; 400 batteuses ; 400 décortiqueuses ;100 motopompes)
– la subvention au cours de la campagne 2017/2018 de 150 784 tonnes d’engrais au profit des producteurs pour un coût total de 27 milliards FCFA ;
En termes de résultats, sans être exhaustif, j’avance ce qui suit :
1- la production céréalière passe de 5 736 092 tonnes en 2013/2014 à 9 295 974 tonnes en 2017/2018, soit une augmentation de 62,06% ;
(N.B. le riz passe de 2 211 920 tonnes en 2013/2014 à 2 707 555 tonnes en 2017/2018, soit une augmentation de 22,41%. À savoir que nos besoins de consommation annuelle de riz sont évalués à 852 924 tonnes) ;
2- la production cotonnière en forte progression avec 728 500 tonnes en 2017/2018 contre 440 000 tonnes en 2013/2014, soit une augmentation de 65,57 % et nous sommes 1er producteur en Afrique
( les recettes en faveur des cotonculteurs au cours de la campagne 2017/2018 se chiffrent à 193 milliards FCFA) ;
3- l’accélération de la diversification de la production agricole à travers la promotion des cultures émergentes :
52 674 tonnes de sésame, 103 364 tonnes de pastèques, 75 600 tonnes d’anacarde, 7016 tonnes de pois sucré, 38 589 tonnes de gingembre, 2 903 tonnes d’oseille de Guinée, 11 770 tonnes de soja et 4 500 tonnes de gomme arabique ;
4- l’augmentation des exportations de mangues du Mali qui passent de 25 955 tonnes en 2013 à 28 984 tonnes en 2017, sur une production estimée à 570 000 tonnes.
Le taux de croissance moyen du produit intérieur brut (PIB) sur la période est de 5,5% et cela illustre nos efforts.
Source: THC par croissanceafrique.com