(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Fonds vert pour le climat (GCF) représente une initiative essentielle dans la lutte contre le changement climatique, destinée à soutenir les pays en développement.
Récemment, il a approuvé une subvention significative de 44,02 millions d’euros, équivalant à 29 milliards FCFA, pour un programme destiné à lutter contre les vulnérabilités climatiques en Afrique de l’Ouest. Ce financement, octroyé à la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), marque une étape importante dans l’engagement envers le développement durable.
Ce programme, intitulé Local Plus, a pour but de faciliter l’accès aux financements pour les collectivités et le secteur privé dans plusieurs pays de l’UEMOA.
Le programme Local Plus, d’un montant total de 52,82 millions d’euros (35 milliards FCFA), sera déployé sur une période de cinq ans. Il vise spécifiquement quatre pays : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger. Chaque pays concerné pourra mettre en œuvre des projets qui répondent aux défis climatiques locaux.
Cette allocation de ressources financières est conçue pour soutenir une transition vers des pratiques durables dans ces régions vulnérables.
Les principaux objectifs du programme Local Plus incluent la promotion de l’accès aux financements climatiques et le renforcement des capacités locales.
En facilitant une approche inclusive, le programme cherche à impliquer les collectivités et le secteur privé dans la définition et la mise en œuvre de solutions climatiques. De plus, un soutien technique et un appui budgétaire seront offerts pour garantir l’efficacité des initiatives. Ces éléments visent à assurer que les projets soient à la fois durables et adaptés aux contextes locaux.
Le financement permettra également de mettre en place des mécanismes de soutien pour développer des projets adaptés aux besoins spécifiques de chaque pays. La BOAD pourra fournir un accompagnement technique et stratégique pour maximiser l’impact de chaque initiative. Les fonds alloués soutiendront également des actions d’adaptation et d’atténuation qui auront des répercussions sur la résilience des communautés touchées. Ce modèle pourrait servir de référence pour d’autres initiatives similaires au sein de la région.
Grâce à la reconduction de son accréditation auprès du GCF, la BOAD est désormais en mesure de mobiliser jusqu’à 250 millions USD pour chaque projet. Cet accès à un montant substantiel de financements en dons et prêts à faible taux d’intérêt renforce la capacité d’action de la Banque. La BOAD joue un rôle clé dans l’activation de ces fonds pour des projets innovants. Cela témoigne de la confiance des investisseurs et des organismes internationaux dans la capacité de la BOAD à développer des projets efficaces contre le changement climatique.
Notons que l’initiatives soutenues par le programme Local Plus pourraient avoir un impact significatif sur la résilience climatique dans les pays de l’UEMOA. En renforçant les capacités locales et en facilitant l’accès aux financements, ces projets pourraient transformer la manière dont les collectivités font face aux défis climatiques.
Pour rappel, la coopération entre les autorités locales et le secteur privé est essentielle pour atteindre des résultats durables. En fin de compte, ce programme constitue un pas vers un avenir plus durable en Afrique de l’Ouest
Abdoulaye KONE