(CROISSANCE AFRIQUE)-Lors de la récente assemblée de la Banque Islamique de Développement, qui s’est conclue le 30 avril, une journée dédiée au secteur privé a marqué les esprits avec la signature de 53 accords atteignant un montant total de plus de 6,5 milliards de dollars.
Ainsi, cette journée, rassemblant des délégués de 83 pays, a témoigné du rôle croissant du secteur privé dans le cadre du développement économique mondial. À la différence des rencontres austères de Washington sur l’équilibre macroéconomique, Riyad a mis en lumière l’importance de l’investissement.
Les réalisations notables du « Private sector day »: Signature de 53 accords valorisés à plus de 6,5 milliards de dollars, et la participation de 83 pays, soulignant la portée globale de l’événement. Un moment phare de cet événement a été la rencontre entre les leaders du secteur privé africain et les fonds arabes, dans l’espoir de concrétiser les promesses de 50 milliards de dollars de l’Arabie Saoudite. La présence de personnalités telles que Bill Gates et Kristalina Georgieva a non seulement renforcé l’importance de cette rencontre mais a aussi mis en perspective les attentes posées sur ces engagements financiers.
Quant aux personnalités clés et les discussions stratégiques, ils ont mis l’accent sur la Contribution de leaders mondiaux comme Bill Gates et Larry Fink, illustrant l’envergure de l’événement. Aussi, des discussions centrées sur la fusion des idées commerciales, d’assurance et d’investissements comme voies vers le développement.
Par ailleurs, ce moment crucial a scellé les engagements futurs entre la Corporation Islamique pour l’Assurance de l’Investissement et du Crédit à l’Exportation (ICIEC) et la BADEA, offrant ainsi un cadre pour la collaboration future et la concrétisation des promesses financières.
L’impact attendu sur le développement économique
Oussama Kaissi et Hani Salem Sonbol ont mis en lumière l’importance du secteur privé comme moteur de croissance économique, de création d’emplois et de réduction de la pauvreté. Les débats ont souligné la nécessité d’un suivi rigoureux pour garantir que ces investissements se traduisent par des bénéfices tangibles pour les populations cibles.
Notons que les assemblées de la BID ont réaffirmé l’importance du secteur privé dans le développement économique, avec des promesses d’investissements significatifs. Toutefois, l’écart entre les accords signés et leur mise en œuvre effective reste une préoccupation. Il est impératif de suivre de près ces engagements pour s’assurer qu’ils se traduisent par des améliorations substantielles dans la vie des populations concernées, au-delà de l’éclat éphémère des signatures sous les projecteurs.
Moussa KONE