(CROISSANCE AFRIQUE)-Warren Buffett a annoncé qu’il allait quitter la direction de son conglomérat, Berkshire Hathaway, après plus de cinquante ans à sa tête. Cette approche est applicable à tous les marchés, y compris celui de la BRVM.
Ce changement historique voit Greg Abel, son successeur désigné, prendre les rênes de cette entreprise d’investissement, dont la valorisation dépasse actuellement 1 000 milliards de dollars. La transition est prévue pour la fin de l’année, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’un des conglomérats les plus influents au monde.
Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 3 mai à Omaha, Buffett, âgé de 94 ans, a confirmé son retrait progressif tout en précisant qu’il restera associé à l’entreprise, prêt à intervenir si nécessaire, bien qu’aucun rôle précis ne soit défini. Le conseil d’administration, qui doit encore avaliser cette passation de pouvoir, devrait officialiser la décision dans les mois à venir.
Greg Abel, vice-président actuel de Berkshire Hathaway et ancien responsable des activités hors assurance, est perçu comme le choix naturel pour ce poste depuis 2021. À 62 ans, il est reconnu comme le garant de la continuité de la stratégie de Buffett, fondée sur la patience, la discipline en matière d’investissement et un flair remarquable.
Cette annonce a suscité une réaction enthousiaste de la part des actionnaires, fidèles à celui que l’on appelle l’« oracle d’Omaha ». Sous sa direction, Berkshire Hathaway a connu une transformation spectaculaire, passant d’une entreprise textile à un immense conglomérat propriétaire de marques renommées telles que Geico, BNSF Railway et Duracell, opérant respectivement dans l’assurance, le rail et la fabrication de piles.
Notons que l’entreprise possède également des participations dans des sociétés telles que Coca-Cola, American Express et Apple. Même à l’aube de son départ, Warren Buffett laisse derrière lui plus qu’un portefeuille florissant. Il lègue une philosophie de gestion et une influence durable qui continueront à régir les marchés mondiaux.
Mariam KONE