(CROISSANCE AFRIQUE)- En Zambie, la Banque mondiale annoncé le mercredi 7 septembre 2022 qu’elle un une enveloppe symbolique de 750 millions USD dont 275 millions USD sous forme de soutien budgétaire de la part de la Banque mondiale, d’ici octobre prochain.
Il s’agit d’un compte rendu d’une conversation entre le président de l’institution, David Malpass (photo), et le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, tenue le mercredi 7 septembre. Dans son communiqué l’institution multilatérale expluque que « L’enveloppe comprend des opérations de santé et de protection sociale ainsi qu’un soutien budgétaire de 275 millions de dollars, qui sera présenté au conseil des administrateurs de la Banque mondiale pour approbation en octobre 2022 », a-t-elle souligné.
Selon la Banque Africaine de développement, l’économie de la Zambie est entrée en récession en raison de l’impact négatif de la pandémie de COVID-19. « On estime la réduction du PIB réel à 4,9 % en 2020, après une croissance de 4,0 % en 2018 et de 1,9 % en 2019. La réduction de l’activité est la conséquence d’une détérioration sans précédent dans tous les principaux secteurs de l’économie », rapporte la BAD.
En conséquence de l’épidémie de COVID-19, l’inflation de ce pays a augmenté à 17,4 % en 2020 et resté au-dessus de la fourchette cible de 6 à 8 % en 2021. Par ailleurs, le solde extérieur s’est également dégradé en 2020 avec une diminution des réserves de change (en moyenne 1,6 mois de couverture des importations).
Toutefois, la croissance économique de la Zambie est projetée à 1,0 % en 2021 et à 2,0 % en 2022, soutenue par la reprise des secteurs des mines, du tourisme et de la manufacture. Pourtant, la reprise de la demande internationale et l’augmentation des prix du cuivre représentent des évolutions positives, tandis qu’une réduction des cas de COVID-19 dynamisera le secteur manufacturier et le tourisme.
Notons que dans ce contexte, la pauvreté devrait augmenter, conséquence des pertes importantes d’emploi dans les secteurs des services (en moyenne 30,6 %), manufacturier (39 %), des services personnels (39 %) et du tourisme (70 %).
Daouda Bakary KONE