les chinois aiment leur pays, ils ne l’ont pas seulement dit, ils le démontrent bien dans leur gestion de tous les jours et, l’ont fait sur des années.
Après la guerre contre le Japon et la guerre civile, Mao Zedong a crée un État à partir d’une idéologie étrangère, mais en le trempant dans la réalité des diversités de chez lui. Le maoïsme a chinoiïsé le communisme. Il y’a eu des derives, des imperfections, mais il a su maintenir des millions de personnes avec des coutumes multiples dans leurs frontières, unis devant un monde qui ne pouvait que les respecter.
Deng Xiaoping, successeur de Mao, a, malgré ses divergences de vision maintenu le systèmes dans ses fondements, tout en le faisant progresser économiquement, dans un monde basé sur les finances. Il a dit que Mao avait raison à 70% et, qu’il avait tord à 30%. Il a alors maintenu la Chine dans un système politique communiste dur, mais il a rendu l’économie plus libérale que celle des USA.
Et voilà le premier prince rouge qui accède au pouvoir en 2013, Xi Jiping, du socialisme dur il dit vouloir une chinoiisation totale. D’une démocratie contrôlée, il est entrain de vouloir créer un totalitarisme éclairé. Combattre la corruption, maintenir le respect de la nation chinoise, continuer les privatisations contrôlées, mais surtout diminuer les méfaits d’une libéralisation économique poussée.
Il peut réussir ou échouer, mais ce qui est sûr, c’est que les chinois en réinventant ce système copié chez leur voisin soviétique à l’époque, ont su tellement l’adapté a leur culture, qu’il résistera et saura mieux se réorienter, si nécessaire.
La continuité resulte de la maîtrise d’un système, crée, adopté et compris par le peuple qu’il régit, qui se reconnaît et s’identifie à travers lui. Voilà la source véritable du patriotisme pur. Il se construit et ne peut être en aucun cas un acquis.
Source: Macké Diallo
Par croissanceafrique.com
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