Par Croissanceafrique
Ce jeudi 25 Juin 2020, a eu lieu la restitution des atelier de slam, d’art plastique et de photos au Centre Housna Ka So de Bamako(Faladiè). Cette rencontre était présidé par M. Abdoul Aziz Koné Président du Groupe Agoratoire et cela, en compagnie de Mme Gakou Aïssata Diop Directrice du Centre Housna Ka So, la Représentante d’OXAM MALI et le Représentant du centre AMALDEME du Mali M. Toumani Touré.
A sa prise de parole, M. le Président a souligné « qu’Agoratoire est une maison culturelle,qui accueille des résidences culturelles, les ateliers d’écriture au tour du slam, du théâtre, de danses, d’arts plastiques, et, qui assure la promotion des jeunes talents et des artistes dans la généralité« , a t-il souligné.
Selon Monsieur le Président M. Abdoul Aziz Koné, » cette maison a été créée depuis 2008 et c’est en 2010 que la formation a vraiment débuté. En 2016, la maison fait son apparition à Lafiabougou, dès lors, elle est vite considéré comme une référence dans le milieu culturel malien à travers son initiative à hisser cette culture plus haut ».
Elle est auteur et réalisateur du festival international du slam et d’humour du Mali, de la compétition nationale du slam, de Bamako slam show, et, elle accueille des arts pour des spectacles.
De son côté Madame la directrice Mme Gakou Aïssata Diop a parlé du développement et du professionnalisme de slam. Selon elle, le slam aide le développement personnel. En effet, c’est une manière de s’autoproclamer, et de se prononcer non seulement sur soi-même mais aussi, de s’exprimer sur des choses qui se passent autour de son environnement.
C’est un art d’ouverture au monde de la libre expression surtout pour les handicapés, les marginalisés qui n’ont pas une autre arme de combat que l’écriture. Elle a également dire que c’est un moyen d’épanouissement et de se responsabiliser. En outre, c’est informer et cultiver les gens.
Notons que agoratoire vise à professionnaliser l’espace culturel malien en formant plus de jeunes en slam, car le slameur a besoin d’être plus formé.
Habib Samaké