par croissanceafrique
Au Mali, les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 15 septembre 2020 ont été diversement accueillies. Si les autorités tiennent à respecter la feuille de route ouest-africaine, le peuple Malien reste diviser sur la sortie de crise. De l’opposition, en passant par les meneurs de la contestation, le M5RFP, eux, campent sur leur position : ils rejettent toujours les contenues de la charte de la transition issu des concertations nationales. C’est pourquoi, nous tendu nos micros à Moussa CAMARA non moins ancien candidat aux élections législatives passées dans la circonscription électorale de Kati. Dans cette interview, il libre son opinion. Lisez.
Au micros de nos journalistes Moussa Camara pense que « là où nous sommes aujourd’hui, nous sommes inquiets, surtout pour qui connait la situation actuelle du Mali » ; dit-il. Ensuite, il affirme que son « inquiétude n’est d’autre que la crise actuelle qui se vit sur notre pays, on ne sait pas quel jour, le Mali sortira dans ce problème qui n’a que trop duré », A laissé entendre.
S’agissant du coup d’Etat M. CARAMA explique que « Par rapport à ce qui s’est passé le 18 Aout 2020, je veux dire le coup d’Etat, nous ne pouvons pas dire que nous l’avons apprécié, mais nous demandons à Dieu de protéger le peuple Malien dans toutes ses composantes », a-t- il expliqué. Avant de dire que « Aujourd’hui, les Maliens sont fatigués, tous les secteurs sont touchés par cette crise. C’est pourquoi, nous demandons aux autorités actuelles de multiplier des prises de contacts et de dialoguer pour une meilleure sortie de crises définitives », a-t-il ajouté.
Pour lui la stabilité du Mali passera forcement par le respect des lois et cela, il demande autorités actuelles de collaborer avec la communauté internationale : « Il faut coopérer avec les partenaires du Mali afin d’avoir une bonne sortie de crise. Vous savez tous les problèmes du Mali sont dus à l’impunité et non-respect des textes c’est-à-dire les lois de la république. Sinon comment comprenez-vous depuis 1960 jusqu’à nos jours, rien bouge ? Nous sommes un pays démocratique donc nous dialogué dans la démocratie, favorisons le dialogue c’est important. Le pays est dans l’ornière cela dus aux non applications des Lois. », a-t- il souhaité
En conclusion le militant de l’UM-RDA n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui : « Il faut respecter les textes promulgués au niveau de la communauté internationale. Il faut également rester avec la communauté internationale ». En plus, ce que je propose pour la transition, « il faut que celui sera choisi, soit un bon choix. Parce que nous ne voulons pas un incapable à la tête de la transition ».
Notons qu’au Mali les décisions de la Cour Constitutionnelle sur la dernière élection législative ont été suivies de vives tensions à Sikasso, Bougouni, commune V, commune IV, commune I, Yanfolla, Mopti, Nioro et à Bamako. Mais ; malgré tout, « nous faisons des réunions tout le temps, même hier nous étions en réunion. Désormais, plus jamais ça au Mali », a-t- il conclut.
Daouda Bakary KONE