Longtemps cornaqué par des cabinets internationaux, le marché africain du Conseil est de plus en plus investi par les nationaux, le Mali n’échappe pas à la règle à l’instar de Bertin Dakouo, fondateur de Fété Impact Développement qui s’inscrit dans cette lignée.
Il rêve de se substituer àBaker McKenzie, le cabinet d’avocats d’affaires international bien connu, créé à Chicago (Etats-Unis) en 1949. Bertin Dakouo, entrepreneur malien, s’est engagé pour répondre à deux objectifs. «Il faut permettre aux entreprises de s’implanter facilement dans la sous-région et trouver rapidement une ressource humaine de qualité», soutient-il dans une région qui connaît un taux de chômage croissant.
Avec Fété Impact Development (FID), son objectif consiste à asseoir la paix et la réconciliation au Mali. Vaste programme pour cet optimiste convaincu évoluant dans une région sahélienne en proie à différentes instabilités. Selon Bertin Dakouo, c’est par la valeur travail que se trouve la clé de la stabilité. «Nous devons créer une base pérenne afin de changer les conditions de vie et de travail des jeunes maliens», détaille-t-il. L’engagement vers un meilleur impact social est la pierre angulaire de la mission des cabinets RH dans la région. Il faut dire que Bertin Dakouo ne manque pas d’expériences en la matière. «J’ai travaillé en tant que Business Analyst Sénior pour HMC Services Mali. En moins de six mois d’activité, j’ai modestement évité une faillite entrepreneuriale sauvant ainsi 150 emplois», argue celui qui a eu l’opportunité d’évoluer dans plusieurs secteurs d’activités différents notamment au Sénégal en tant que Analyst Research.
Le déclic pour créer FID:
Si Bertin Dakouo a crée le cabinet de conseil Fété Impact, c’est parce que l’exploitation des talents d’une société civile est une ressource non négligeable pour l’émergence d’une nation. «En plus de la formation, nous avons engagé des actions pour la paix au Mali ». L’entreprise a ainsi dispensé trois sessions d’apprentissages pour donner les clés de la bonne gouvernance au sein des structures des sociétés civiles avec un focus sur la relance économique, la bonne gouvernance et la lutte contre le chômage, et plus de 64 jeunes leaders de trois villes du Mali ont été ainsi formés pendant une journée. Ces derniers ont ensuite transmis les enseignements auprès de leurs communautés grâce à une campagne de sensibilisation. Suivez la suite à travers le site financialafrik ci-dessous