Par croissanceafrique
Les organisateurs de la première édition du Festival International de l’Or ont animé une conférence de presse, afin d’informer l’opinion nationale et internationale du report de l’évènement à une date ultérieure suite aux mesures fortes prises en conseil des ministres, contre la propagation de la pandémie à Covid-19. C’était le vendredi 11 décembre 2020, à l’hôtel de l’amitié.
Au cours de cette conférence de presse, le Président directeur général du groupe Swiss Bullion Company Group Ag, et de la Raffinerie Kankou Moussa KMR-SA, M. Dario Littera était accompagné par M. Bouba Traoré, Coordinateur ; M. Mahamadou Bomou, Point focal AfrikOr des bijoutiers maliens ; Mme Diarra Djénéba Samaké, Présidente des Femmes Minières du Mali (FEMIMA) ; et Mme Princesse Estelle Kamatari. La Raffinerie Kankou Moussa KMR-SA valorise l’orpailleuse malienne.
Pour M. Dario Littera, Président directeur général du groupe de la Raffinerie Kankou Moussa KMR/SA, non moins Président de la commission d’organisation du 1er salon de l’Or, l’idée découle d’une vision de la Raffinerie Kankou Moussa afin de donner une vision à beaucoup de catégories bien importantes d’orpailleurs et bijoutiers Maliens.
La KMR, première raffinerie d’or du Mali est une entreprise créée au Mali en 2013. Le lancement d’AfrikOr est une innovation de grande envergure du groupe KMR. Selon le PDG, il sera parallèle à un plan directeur de développement dans le secteur minier artisanal et à petite échelle avec l’installation de quelques centres de services vitaux comprenant de nombreux services différents offerts aux producteurs. Le tout dans le but d’aider les communautés locales et régionales à améliorer leur style de vie et faire émerger leurs productions et optimiser les rendements pour les communautés locales.
Il a affirmé vouloir faire la catégorie des orpailleurs et producteurs d’or d’un côté, et de l’autre, de la catégorie de transformation par les bijoutiers. Les deux catégories ont une longue histoire au Mali. Aujourd’hui elles ont des difficultés bref un manque de moyen, principalement en raison du manque total d’infrastructures, d’organisations et de techniques qui sont : « manques de services aux petites industries, entreprises et producteurs artisanaux et miniers ; traçabilité inexistante du produit ; manque d’infrastructures commerciales ; manque de services pour le secteur ».
Avec le salon de l’Or, AfrikOr donne la visibilité et la possibilité d’ouvrir des marchés nouveaux aux deux catégories, ainsi l’objectif rentre la mission principale de la raffinerie, à la recherche de donner une traçabilité de l’or dans le pays et la sous-région. Aussi mettre ensemble les catégories des producteurs d’or primaire avec les bijoutiers, à une première étape pour arriver à un produit traçable.
Selon la Présidente des Femmes Minières du Mali, Mme Diarra Djénéba Samaké, la FEMIMA a beaucoup travaillé avec AfrikOr, ainsi que les femmes des sites miniers. Elle a rappelé qu’avec les trois sites, les travaux ont commencé dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso. A cette occasion, les femmes sont venues faire des défilés, malheureusement, la Covid-19 a négativement impacté sur le Salon.
La Princesse Estelle Kamatari du Burundi a déclaré que, dans la mise en œuvre et de la bonne marche du 1er festival international de l’or, elle a parcouru 4 810 km à l’intérieur du Mali, visité 15 sites miniers, rencontré, sélectionné et formé 34 femmes orpailleurs, qui vont venir présenter les collections maliennes, qui ont été faites par des joailliers maliens. Elle a précisé que ce sont ces femmes qui sont au début de cet OR.
Pour sa part, M. Mahamadou Bomou, Point focal d’AfrikOr et représentant des joailliers maliens, il dira que le Mali, en tant que pays de culture et de tradition a une passion forte pour l’or. De ce fait, les maliens sont dans l’or, à un certain moment, il fallait donner un espace dédié à cet or, qui a une place culturelle dans notre vie. Les bijoutiers maliens courageux et ingénieux dans leur travail depuis des temps attendaient cet instant, pour se faire voir, et se vendre ; Ce salon sera une première opportunité de réjouissance, après la semaine du bijoutier en 2008.
C’est pourquoi, pour raison des mesures fortes prises en conseil des ministres contre la pandémie à Covid-19, l’organisation du 1er salon de l’or initialement prévu du 18 au 20 décembre 2020 a été reporté par les organisateurs à une date ultérieure. Il faut rappeler que plus de 2 000 personnes étaient attendues pour les trois jours de festivité.
La Redaction