Par croissanceafrique
Au Mali, des secteurs pourvoyeurs d’emplois sont délaissés, par manque de formation, par les maliens au profit de nos amis de la sous région.
C’est ainsi que vous trouverez des carreurs, des maçons, des infographes, des coiffeurs, des spécialistes en confection d’enseignes lumineuses, venus de pays comme la Côte d’ivoire, le Togo, le Bénin et le Ghana.
Ce sont des travailleurs bien formés dans leurs pays. Ils ont une bonne expertise et sont privilégiés par rapport à nos mains d’œuvre locale. Le manque de Centre de formation professionnelle est un handicap.
Or la formation professionnelle est une meilleure garantie pour accéder à lauto-emploi. L’objectif du Ministre Salia est de favoriser la formation des 800 000 jeunes sans formation ni qualification.
Ouvrir les centres de formation déjà construits, en construire d’autres (dans les régions) et les ouvrir sont une priorité dans le plan d’action du Ministère.
Après Senou, nous avons en viseur l’ouverture du centre de Sebenikro, la construction de ceux de Markala, de Sikasso et entrevoir des perspectives de construction de centres au Nord et au Centre. La volonté politique y est.
Source: CCOM