Le Nouveau Sommet Afrique-France qui doit se tenir à Montpellier ce vendredi 8 octobre, doit être une rencontre de vérité servant un pont entre l’Afrique et la France. Ce sommet doit être également une occasion pour la France de clarifier sa position vis-à-vis des pays Africains qui la nourrit financièrement depuis de belle lurette. L’Afrique est le continent de l’avenir. En effet, ce « Nouveau sommet de Montpellier » doit être celui de la Franchise et du renouveau au profit du Continent, l’Afrique. Lisez!
Selon la présidence française, « Le sommet Afrique-France traditionnel, un chef d’État et 54 chefs d’État en face, nous semble effectivement un format obsolète », a d’emblée justifié l’Élysée. Format obsolète ou pas, le peuple africain à travers sa jeunesse évoluant dans divers secteurs d’activités mondiaux n’a rien à cacher la France à travers son État de domination machiavélique.
Cette fois-ci, c’est l’Afrique qui doit donner la parole à la France, dans l’optique de recenser ses besoins rentrant dans le cadre de nos futures coopérations. Ces coopérations nouvelles doivent servir désormais au développement économique du continent. Il s’agira de mettre l’accent sur un partenariat clair et limbique entre l’ancien colonisateur et ses partenaires d’Afrique. L’Afrique doit être le partenaire de la vérité face à l’hégémonie de l’Etat Français. Selon les connaisseurs de la parole « Le plus grand plaisir humain est sans doute dans un travail difficile et libre fait en coopération, comme les jeux le font assez voir. La seule voie qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur pour toute l’humanité est celle de la coopération et du partenariat. », expliquent- tenant de la sagesse de la parole.
C’est exactement ce que la France doit adopter avec la jeunesse africaine. Oui cette fois-ci, il va s’agir d’un sommet de la clarification. Sommet de la clarification pourquoi? Parce que tout simplement la France doit se clarifier devant l’Afrique. Puisqu’elle se fixera désormais à la barre. Aujourd’hui, tout le monde sait que la France est accusée et coupable à la fois. Elle doit être juste dans sa collaboration avec une Afrique moderne sans Jacques Frocard et sans De Gaulle. Parce que, les temps ont changé et les enjeux sont énormes, et la mondialisation n’attend pas. oui, elle bouge comme le vent dans le Sahara.
Un sommet de Montpellier de la « Franchise et du renouveau » ?
« Ce 28e sommet va faire la part belle aux sociétés civiles africaine, française et la diaspora. L’objectif est de faire table rase du passé pour rebâtir une relation Afrique-France sur la base des aspirations des forces vives africaines et françaises », explique, Wilfried Lauriano do Rego Coordonnateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique sur le site du journal Français le point. Exactement, la France a toujours des missions manipulatrices aux yeux du monde. Elle se victimise pour bondir sur sa proie. Mais, ce ne sera pas le cas certainement cette fois-ci. Il y aura de la franchise, oui de la vraie et de la bonne Franchise entre l’Afrique et la France. Sans doute ce sommet doit être celui de la « Franchise et du renouveau » au profit de l’Afrique pas plus.
Le sommet de Montpellier se prépare depuis de longs mois, à travers des échanges, des discussions qui se sont tenus dans 12 pays d’Afrique, et également au sein de la diaspora africaine en France. Les travaux ont été dirigés par l’intellectuel Camerounais, Achille Mbembe à travers un rapport qui été attendu et élaboré le mardi 5 octobre 2021. Pour cela, le Vendredi 8 octobre, il est prévue que ce dernier animera en plénière un dialogue entre une douzaine de jeunes et Emmanuel Macron.
L’on se rappelle, que 11 jeunes Africains et Franco-africains qui participeront au Nouveau Afrique France ont déjà eu une tête à tête avec le président Emmanuel Macron pour partager leurs attentes et leurs propositions , c’est exactement ce qu’a affirmé Adam Dicko du Mali.
Selon elle «que cite « L’ambiguïté de l’Etat Français qui gère la real politique avec des acteurs corrompus ou perçus comme tel tout en défendant des valeurs universelles sur la démocratie ou les droits humains. Un paradoxe qui ne se comprend pas », ajoutant que « Le maintien d’une posture haute et paternaliste de la France « la tension diplomatique avec le Mali et l’Alger le témoigne bien) .
Pour elle « Il faut aussi noter qu’en parallèle. Certains acteurs n’ont pas intérêt à ce que cette ambiguïté change car c’est une source de pouvoir (rente politique) : Classe locale dirigeante, grands groupes industriels qui profitent d’une rente économique, le club de Paris, les groupes mafieux, certains institutionnel », (…), « des échecs flagrants non reconnus par l’Etat français de certaines de ses interventions, (…), «Également ce déséquilibre économique avec la charge de la dette qui place les uns en situation de créanciers et les autres de débiteurs ».
Daouda Bakary Koné
