Airtel Africa a accepté d’investir la somme de 57 millions USD dans cette initiative qui vise à donner aux écoliers de meilleures conditions d’apprentissage.
Il s’agit de la branche africaine du groupe télécoms indien Bharti Airtel, et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont annoncé lundi 1er novembre la signature d’un accord de partenariat sur cinq ans.
Le partenariat lporte sur la connexion à Internet des écoles ainsi que leur accès gratuit aux plateformes d’apprentissage dans treize marchés de l’opérateur télécoms que sont le Tchad, Congo, RD Congo, Gabon, Kenya, Madagascar, Malawi, Niger, Nigeria, Rwanda, Tanzanie, Ouganda et Zambie.
« Des centaines de millions d’enfants en Afrique ont vu leur éducation interrompue ou suspendue en raison de la pandémie de Covid-19. En défendant l’éducation numérique pour les enfants en Afrique, ce partenariat avec Airtel Africa contribuera à remettre l’apprentissage des enfants sur les rails », a déclaré Henrietta Fore, la directrice générale de l’Unicef.
Olusegun Ogunsanya, le président-directeur général d’Airtel Africa, a affirmé à sa suite « qu’en tant qu’entreprise, nous nous sommes concentrés sur l’éducation comme domaine clé de notre responsabilité sociale d’entreprise ».
« Le partenariat signé par Airtel Africa et Unicef cadre, pour l’opérateur télécoms, avec sa nouvelle stratégie de développement durable dévoilée le 28 octobre, composée de quatre piliers », rapporte l’Agence ecofin.
Par ailleurs, le troisième pilier, baptisé « Notre communauté » fait la part belle à l’amélioration de l’accès à l’éducation. Pour l’agence onusienne, par contre, cet accord s’inscrit dans son projet « Reimagine Education ».
Notons que initiative a été mondiale lancée en 2020 par l’Unicef et appelant à des investissements des secteurs public et privé dans l’apprentissage numérique en tant que service essentiel pour chaque enfant et chaque jeune à travers le monde. L’Agence ecofin rapporte qu’elle vise à donner aux enfants « une chance de rattraper leurs besoins d’apprentissage au milieu de la pandémie mondiale en cours ».