(CROISSANVE AFRIQUE)-L’Association internationale de développement (IDA), filiale du Groupe de la Banque mondiale dédiée aux pays les plus pauvres de la planète, décaissera 65 milliards de dollars au profit de 39 pays africains éligibles à ses financements sur la période allant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Cette enveloppe représente plus de deux tiers des ressources reconstituées de l’institution. Elle a été annoncée lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernements africains consacré au lancement du programme « IDA-20 », qui s’est tenu le jeudi 7 juillet dans la capitale sénégalaise, Dakar.
« Lors de ce sommet, le président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine (UA), Macky Sall, a plaidé pour l’affectation de cette enveloppe à des « questions prioritaires » telles que la création d’emplois, d’activités génératrices de revenus, la refonte du secteur éducatif, le renforcement des capacités de réponse aux crises, l’accélération de l’accès à l’énergie et la fourniture de semences de qualité et de fertilisants », rapporte l’Agence ecofin.
Notons que la Banque mondiale a quant à elle, indiqué que le programme « IDA-20 », axé sur « une reprise robuste et résiliente pour l’Afrique », ciblera cinq domaines prioritaires : la transformation économique ; l’agriculture, l’élevage et la sécurité alimentaire ; le capital humain ; les innovations numériques et technologiques ; et la transition énergétique.
Par ailleurs, ces ressources proviennent des contributions des pays riches et de fonds mobilisés sur les marchés de capitaux, ainsi que des remboursements sur les crédits antérieurs et des propres contributions de la Banque mondiale.
Il faut signaler que l’enveloppe sera décaissée au profit des 39 pays africains qui sont éligibles aux financements de l’IDA représente l’aide la plus élevée de l’histoire de l’institution, depuis sa création en 1960. « Elle a déjà procédé à 19 reconstitutions ordinaires de ses ressources. La 19e, dénommée (IDA‑19) et lancée en décembre 2019, avait porté sur un montant de 82 milliards de dollars », selon l’Agence ecofin.
Moussa KONE