(CROISSANCE AFRIQUE)-Directrice générale d’une importante structure qui évolue dans le secteur de l’intelligence économique, dénommée African Investment Intelligence, Mme Mirabell Mayack a accepté d’accorder une interview exclusive dans les colonnes du magazine panafricain Croissance Afrique. Dans cette interview, elle nous explique l’évolution d’un projet dynamique, pharaonique et intelligent. Mme Mayack revient également sur les perspectives des Cinq prochaines années à venir. Pour ce faire, elle voudrait agrandir sa structure, et de faire plus de levée de fonds afin de mettre en place un centre de recherche dans les pays suivants: Mali, Burkina Faso et le Cameroun. Lisez plutôt.
CROISSANCE AFRIQUE : Pouvez-vous vous présenter nos lecteurs?
Mirabell Mayack : Je suis Mirabell Mayack. Je suis la directrice d’un cabinet de recherche d’intelligence économique anglais et chargée des relations gouvernementales. J’habite entre l’Angleterre et l’Afrique francophone. Je suis Allemande de mère, et Camerounaise de père.
CROISSANCE AFRIQUE : D’où vient l’idée de la création d’African Investment Intelligence ?
Mirabell Mayack : J’ai grandi entre deux mondes d’affaires. J’ai toujours été naturellement une traductrice culturelle dans ma propre famille qui consiste d’un côté allemand et d’un côté camerounais. Mes parents dirigeaient une société d’import-export entre l’Allemagne et l’Afrique francophone. Plus tard et en grandissant dans l’entreprise familiale entre deux mondes, j’ai compris qu’il y avait un énorme manque de connaissance entre les deux mondes. De nombreux Africains sont mondains et ont étudié ou au moins été en vacances en Europe ou au moins ont été connectés par le biais de leur famille dans la diaspora. Par contre, l’Afrique est restée très opaque du côté européen. J’ai vu une opportunité dans le manque d’information. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises au Royaume-Uni comme en Europe cherchent à investir en Afrique francophone, mais il n’y a tout simplement pas assez d’informations disponibles pour prendre une décision éclairée. C’est là que j’interviens avec mon idée.

CROISSANCE AFRIQUE : -Quelle est la particularité de votre structure?
Mirabell Mayack : Notre particularité est notre réseau et notre vaste avance dans les marchés de l’Afrique francophone et surtout la fiabilité. De plus, nos clients adorent qu’ils peuvent parler dans leur langue maternelle de leur bureau à Berlin en Allemand, en Anglais de Londres ou de Washington et je comprends exactement ce qu’ils recherchent. Ensuite, notre réseau revient avec des résultats précis! Fiable! Impeccable et traduit dans leur contexte culturel pour qu’ils comprennent.
CROISSANCE AFRIQUE : Avec ce nouveau challenge devenu un pont entre l’Afrique et les grandes économies, quelles sont vos perspectives pour les cinq prochaines années à venir ?
Mirabell Mayack : Ce n’est pas un challenge. Je suis née comme un pont dans ma propre famille. Ce que je fais aujourd’hui vient naturellement. Les cinq prochaines années je voudrais agrandir la structure, faire plus de levée de fonds et avoir un centre de recherche dans les pays suivants: Mali, Burkina Faso et le Cameroun.

CROISSANCE AFRIQUE : Après son lancement, il y a juste quelques années, quelles ont été les difficultés auquelles vous êtes confrontées ?
Mirabell Mayack : Il y a des difficultés chaque instant de la journée, 365 jours de l’année. C’est la vie d’entrepreneur et d’un responsable. Ce n’est jamais tranquille. Ce que je trouve particulièrement difficile est la méchanceté gratuite des personnes qui me perçoivent comme une compétition, mais ça fait partie de cet environnement business. Sinon c’est un combat constant, le management des équipes, les résultats, les finances, le nouveau clients et être partout en même temps. Mais, je ne me plein pas. Rien n’est difficile car j’ai des choix. Donc j’apprécie ces difficultés pour me battre à créer du travail pour que d’autres personnes aient le choix aussi.
CROISSANCE AFRIQUE : Votre mot de fin?
Mirabell Mayack : Je voudrais vous remercier pour cette prise de contact et cette interview. Le Cameroun et le Mali ont des liens particuliers. L’Allemagne a une grande diaspora camerounaise et j’espère que nous pouvons nous rencontrer en respect sous un contexte de gagnant-gagnant. Je crois profondément au Mali, je l’ai toujours fait. Ce pays regorge d’opportunités économiques fantastiques. Avec une main-d’œuvre jeune et volontaire d’apprendre, de grandes valeurs corvées et une abondance de terres arables, le Mali est un pays qui figure sur ma liste de priorités à promouvoir auprès des investisseurs en tant que prochaine grande destination d’investissement viable.
A propos d’African Investment intelligence
Faire des affaires avec l’Afrique subsaharienne francophone nécessite une diligence raisonnable personnalisée avec une connaissance approfondie de ces marchés. Bien que l’Afrique subsaharienne francophone offre des marchés et des opportunités vierges, ces marchés restent difficiles d’accès depuis l’extérieur. Avec une équipe d’experts ayant une expérience sur le terrain et un réseau d’opérations très uni sur ces marchés, la direction d’African Investment intelligence fournie des analyses puissantes, des faits, des informations approfondies et une expertise donnant à ses clients l’avantage d’investir et de s’immerger en toute confiance en Afrique francophone subsaharienne.
Interview réalisée par Daouda Bakary Koné