(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Burkina Faso, 70 soldats sont morts en quatre jours dans deux attaques dans le nord, près du Mali, qui confirment le regain des violences jihadistes au Burkina Faso depuis le début de l’année. Ainsi, les raids meurtriers attribués à des groupes jihadistes ont fait au Burkina plus de 200 morts, civils et militaires, depuis début janvier 2023.
Il faut signaler que le Lundi soir, au moins une quinzaine de soldats ont été tués dans la province de l’Oudalan dans l’extrême nord du pays, à quelques kilomètres de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires.
«Le détachement de Tin-Akoff a été la cible d’une violente attaque», a indiqué une première source, évoquant un bilan d’une «quinzaine de morts» et des «éléments qui manquent à l’appel». Le bilan pourrait s’alourdir : une deuxième source sécuritaire a avancé un bilan de 19 morts et «des dizaines de disparus».
Par ailleurs, la riposte aérienne et terrestre de l’armée burkinabè a permis de «neutraliser» (tuer, ndlr) des «dizaines de terroristes». Et les opérations se poursuivent, selon cette source, «concentrées dans la province de l’Oudalan qui connaît un regain de violences depuis quelques jours».
Notons que c’est dans cette province, près de Déou, qu’au moins 51 soldats ont été tués vendredi dans une embuscade, un bilan encore provisoire, selon l’armée Burkinabé.
Korotoumou Sylla