(CROISSANCE AFRIQUE)-En RDC, les autorités annoncé une enveloppe de 570 millions de dollars, (environ 318,6 milliards FCFA) pour transformer l’aéroport international de Kinshasa-N’djili en un hub aérien régional respectant les normes internationales les plus strictes.
Ainsi, il s’agit de l’un des plus grands investissements publics dans le secteur du transport aérien que le pays veut mener depuis une décennie. L’objectif est clair, à savoir doter la capitale d’un aéroport à la hauteur de ses ambitions économiques et diplomatiques, alors que le pays cherche à se repositionner sur l’échiquier continental.
Ainsi, le projet, confié à la firme américaine Infrarose pour l’exécution et au prestigieux cabinet d’architecture Skidmore, Owings & Merrill (SOM) pour la conception, prévoit la construction d’un terminal de 50 000 m², capable d’accueillir jusqu’à 5 millions de passagers par an, contre 1,8 million aujourd’hui.
Cette enveloppe représente une croissance de capacité de 178%en réponse à l’essor démographique et à la montée en puissance du trafic aérien en Afrique, estimé par l’IATA à près de 4% par an d’ici 2030. Aussi, le chantier comprend également la construction d’une nouvelle piste de 4 km, la réhabilitation de l’ancienne, ainsi qu’une modernisation complète des installations existantes. Le démarrage des travaux est prévu au mois d’octobre prochain, avec une livraison programmée au premier trimestre 2028.
Notons que le nouvel aéroport de N’djili est appelé à devenir un catalyseur d’opportunités, en l’occurrence, la création d’emplois directs et indirects, la relance du secteur touristique, la hausse des recettes fiscales, le développement du commerce régional, sans oublier le fret aérien, un secteur pesant près de 60 milliards de dollars dans la région Afrique-Moyen-Orient selon la Banque mondiale.
Moussa KONÉ
