(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, dans la vibrante ville de Moussabougou, les locaux de Kabakoo Académies ont été le théâtre de la cérémonie fort attendue de lancement de la 3ème édition du festival Bamako.Ai. Cet événement, qui suscite un intérêt croissant chaque année, s’est déroulé le vendredi 29 août 2025, sous la brillante direction de Mme Michelle Traoré, éminente co-fondatrice de Kabakoo Académies, et M. Yanick Kemayou, également co-fondateur et responsable des apprentissages au sein de la dynamique communauté Kabakoo.
La célébration a vu la présence distinguée du Directeur National de l’économie numérique, M. Abdoulaye Ky, qui a apporté son soutien à l’initiative, en plus de nombreux autres dignitaires et personnalités influentes du domaine numérique, confirmant ainsi l’importance et la portée de ce festival pour l’écosystème technologique du pays et sa transformation digitale imminente.
Cette troisième édition de Bamako.Ai, qui se déroule sous le slogan captivant de l’intelligence artificielle et soins radicaux, est un événement d’envergure unique et sans précédent, riche en découvertes, en surprises et en innovations prometteuses. Les participants auront l’occasion d’apprendre différentes manières de prendre soin d’eux-mêmes, goûteront à une variété de plats et de smoothies succulents et nutritifs, tout en engageant des discussions passionnantes sur l’intelligence artificielle.
Aussi, l’événement encourage aussi les interactions communautaires où les participants peuvent construire ensemble, prendre soin de leur chevelure, et s’amuser avec des jeux de construction créatifs, le tout réuni en un seul cadre festif. Comme l’explique M. Yanick Kemayou, ce festival se consacre à la célébration et à l’exploration de l’intersection entre les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle et la réalité étendue, et les savoir-faire endogènes ancestraux. « Bamako.Ai se veut être une célébration de nos savoirs, ceux qui existent depuis longtemps au cœur de nos communautés et de nos territoires, mais également cet engouement pour les technologies récentes qui révolutionnent notre quotidien, telles que l’intelligence artificielle.
Bamako », souligne-t-il, exprimant l’ambition d’unir culture et innovation dans un cadre enrichissant tant sur le plan social qu’intellectuel. Ai représente un véritable laboratoire d’innovation où, pendant trois jours entiers, nous allons échanger et partager nos connaissances et expertises avec la grande communauté, le grand public, les institutions académiques et nos partenaires de divers horizons.
Durant cet événement, nous avons l’intention de mettre en lumière les potentialités exceptionnelles de nos savoirs ainsi que la richesse de la créativité de notre jeunesse. Il s’agit de montrer comment les savoirs acquis par les jeunes peuvent aujourd’hui être sublimés, magnifiés et, par-dessus tout, transformés en un solide socle de compétences essentielles. De plus, ces savoirs peuvent devenir une source de prospérité et d’avenir grâce à l’accès et l’exploitation des technologies émergentes », a-t-il précisé lors de sa déclaration.
À Bamako.Ai, en plus de cette mise en avant des connaissances, des travaux variés sont également réalisés autour de l’architecture novatrice. Le public est donc vivement encouragé à aller découvrir ces initiatives inspirantes pour comprendre que l’on peut imaginer construire une maison écologique avec des matériaux improbables tels que de la paille ou des éventails hors norme.
En outre, les participants auront l’opportunité de plonger dans des explorations fascinantes où l’on découvre comment la musique peut avoir un pouvoir guérisseur, comment l’alimentation peut jouer un rôle thérapeutique de premier plan, et enfin, comment le Dôssôya peut se connecter à l’intelligence artificielle pour offrir des solutions inédites. Ce laboratoire d’idées et d’expérimentations promet des découvertes étonnantes et inspirantes pour tous.
Notons que cette année aussi, comme l’a exprimé M. Yanick avec la passion qui le caractérise, ils ont le privilège de recevoir des artisans venant de la région de Mopti, ainsi que des porteurs de savoirs ancestraux provenant de divers coins du Sahel. Ces savoirs, qui ont été transmis de génération en génération, sont profondément enracinés dans nos terres, illustrant la richesse culturelle et historique du Sahel. Les expositions ambitieuses organisées dans ce cadre ne sont pas uniquement destinées à attirer l’intérêt des passionnés d’art locaux, mais sont conçues pour captiver un auditoire international.
Selon les perspectives de M. Yanick, d’ici le mois de septembre prochain, il se rendra à New York accompagné de sa co-fondatrice. Cette visite se déroulera dans le prestigieux contexte de l’Assemblée générale des Nations unies. Là-bas, ils auront l’occasion exceptionnelle de partager leurs expériences et leurs découvertes avec des interlocuteurs venus de tous les horizons, contribuant ainsi au rayonnement culturel de la région sur la scène mondiale.
Kadidia Doumbia
