(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a réussi à mobiliser un impressionnant montant de 110 milliards FCFA auprès des investisseurs actifs sur le marché financier de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA).
Cet événement a eu lieu le mardi 30 septembre 2025, lors de l’émission d’adjudication des bons assimilables du Trésor (BAT), qui ont une durée précise de 91 jours. En amont de cette opération, l’émetteur avait initialement prévu de mettre en adjudication la somme de 100 milliards de FCFA.
Cependant, l’engouement des investisseurs a largement dépassé les attentes, manifesté par des soumissions globales atteignant 152,419 milliards de FCFA, chiffre qui témoigne de la confiance accordée au Trésor ivoirien. Ainsi, ce succès retentissant se traduit par un taux de couverture remarquable de 152,42 % par rapport au montant initial mis en adjudication.
Finalement, parmi ces soumissions, un montant substantiel de 110 milliards de FCFA a été retenu, tandis que les soumissions équivalant à 42,419 milliards de FCFA ont été rejetées, résultant en un taux d’absorption calculé à 72,17 %. Cette dynamique financière illustre non seulement la robustesse du marché financier local, mais également l’intérêt et la confiance durable que suscite la gestion financière ivoirienne auprès des investisseurs.Les investisseurs, dont les soumissions ont été jugées conformes aux critères et donc retenues, bénéficieront d’un rendement moyen pondéré qui s’élève à un intéressant 5,92%. Ce rendement attractif met en évidence l’attractivité de cet investissement à long terme.
En ce qui concerne le remboursement des bons émis, cette opération financière se déroulera le tout premier jour ouvré qui suivra la date d’échéance spécifiquement fixée au 30 décembre 2025, assurant ainsi une gestion efficace du calendrier de remboursement.
Notons que les intérêts associés à ces bons, qui constituent une autre dimension des retours financiers pour les investisseurs, seront réglés d’avance, offrant ainsi une certaine liquidité dès le début de l’investissement. Ils seront en effet précomptés sur la valeur nominale des bons, ce qui signifie que ces intérêts sont calculés avant le début de la période d’investissement. Cette approche permet aux investisseurs de voir clairement la manière dont leur capital est à la fois protégé et fructifié.
Korotoumou Sylla