(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, une nation riche en ressources minières mais confrontée à divers défis économiques et politiques, le gouvernement malien et la multinationale Barrick Mining seraient parvenus à un accord verbal.
Cet accord vise à résoudre leur différend persistant autour de l’application du nouveau Code minier de 2023, qui concerne spécifiquement la mine d’or de Loulo-Gounkoto, une des plus précieuses sources d’or du pays. Ce développement a été rapporté vendredi 21 novembre par l’agence de presse internationale Reuters, citant plusieurs sources bien informées proches du dossier.
Si cet accord venait à se confirmer dans les faits, il marquerait une avancée significative et positive dans un bras de fer engageant depuis plusieurs mois ces deux parties prenantes majeures. Cependant, malgré cette potentielle résolution, l’avenir de cet actif minier stratégique reste incertain. Cette incertitude est alimentée par le contexte actuel de transition au sein de la gouvernance de Barrick Mining, un groupe canadien d’envergure internationale, ce qui ajoute une complexité supplémentaire à la situation déjà tendue.
Ayant longtemps occupé le poste prestigieux de Directeur Général chez Barrick, et largement reconnu comme l’architecte visionnaire de son vaste portefeuille d’actifs en Afrique, le Sud-africain Mark Bristow a pris la décision de démissionner de ses fonctions en septembre. Ce changement signifie que la direction de l’entreprise a été temporairement confiée à Mark Hill, qui a été nommé directeur général par intérim.
D’après les informations qui circulent dans le milieu financier, c’est ce dernier, Mark Hill, qui aurait pris l’initiative de reprendre le dialogue avec les autorités de Bamako. Pour ce faire, il aurait envoyé une lettre officielle au régime militaire malien une semaine avant les faits rapportés.
Suite à cette démarche, il semble qu’une rencontre importante ait eu lieu le vendredi suivant, réunissant les deux parties autour de la table des négociations. Toutefois, malgré cette avancée significative dans le dialogue, aucun accord concret ou définitif n’aurait encore été formellement signé entre les acteurs impliqués.
Moussa KONE

