C’etait ce jeudi 28 Mars 2019, le Gouvernement du Mali, à travers le Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, en collaboration avec l’Organisations internationale pour les migrations (OIM), a volontairement rapatrié 181 maliens en situation de détresse en Libye.
Pour des conditions de vie très difficiles dont la non facilitation pour l’échange de monnaie, le refus de payer leur travail, la maltraitance etc. , ils sont 181 maliens a avoir décidé de quitter la Libye aujourd’hui d’où le retour volontaire. Ce retour, pour nos compatriotes, était inimaginable. À l’image de Faniamé Nomoko, un ressortissant du cercle de Kita, commune de Tambaga, qui nous avoue avoir fait 7 fois la prison de 2014 à nos jours et qu’il n’a souvent jamais reçu à trouver son argent après avoir fait le travail avec certains libyens. » Je ne permettrai jamais à aucun membre de ma famille ou à aucun malien d’aller migrer encore en Libye « , a-t-il souhaité. Ce retour devient aujourd’hui un rêve pour eux car, ils l’ont cru dès leur arrivée à l’aéroport International Modibo Keita Bamako-Senou gràce au concours du gouvernement malien et son partenaire (OIM).
À leur descente d’avion aux environs 21 heures, nos compatriotes ont été accueilli par le chef de Cabinet du Département en charge des Maliens de l’Extérieur Moussa Aliou Koné. C’était en présence du Délégué Général des Maliens de l’Extérieur Amadou Diakité et de représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Selon le Chef de Cabinet du ministre des Maliens de l’Extérieure et l’Intégration Africaine, ces migrants maliens sont majoritairement retournés de deux grandes villes de la Libye à savoir : Tripoli et Sabaha. Moussa Aliou Koné a également souligné que les particularités de ce retour de nos compatriotes, étaient que 39 enfants de 0 à 12 ans et 18 bébés de 0 à 2 ans se trouvaient à bord de l’avion qui les a transportés pour le Mali. Aussi, parmi eux, on déplore des malades dont une fracture de bras et de jeunes qui auraient besoin de traitement psychologique afin d’éviter d’autres maladies graves.
Daouda Bakary Koné
Source : Croissanceafrique.com