Publié le : 29/01/2020 – 23:39
Choisissez qui vous voulez, mais faites attention. C’est le message de la Commission européenne aux États membres de l’Union concernant le déploiement de la 5G sur le continent et des entreprises qui devront l’assurer. Parmi elles, la Chinoise Huawei au centre de nombreuses inquiétudes sécuritaire.PUBLICITÉ
« Huawei salue la décision de l’Europe. » Il n’a même pas fallu une heure pour que le groupe chinois se félicite par communiqué de la décision de la commission.
Celle-ci présentait en effet ses directives relatives au déploiement de la 5G, la nouvelle génération de réseau mobile et si elle invite les pays de l’union à bannir les entreprises à haut risque, elle n’en cite aucune. Ce sera donc à chaque État de choisir s’il fera ou non confiance à Huawei.
La question de sa participation à la mise en place de la 5G est brûlante. Ce réseau promet beaucoup plus d’applications qu’actuellement et sera donc potentiellement utilisé pour gérer des réseaux ou des données sensibles.
Mais voilà, Huawei est régulièrement accusée d’espionner au profit de l’État chinois, une accusation notamment portée par les États-Unis.
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La Commission européenne ne va donc pas jusque-là, mais ne donne pour autant pas un blanc-seing à l’entreprise. Loin de là même, car elle conseille donc aux États membres de l’union de ne pas faire appel aux équipementiers qu’ils jugeraient à « haut risque ». Elle leur recommande même de faire jouer la préférence européenne.
Nokia et Ericsson sont en effet les deux principaux concurrents de Huawei dans ce dossier, il s’agit d’entreprises finlandaises et suédoises.