La tenue d’une nouvelle rencontre pour adopter les grandes décisions n’est pas à exclure, affirme Ahmed Sékou Diallo, représentant de la société civile du Mali.
A quelques heures de la fin prévue du Sommet mondial pour le Climat, les négociations avancent difficilement. Les 197 États ont jusqu’à ce jeudi pour présenter le « rulebook », c’est-à-dire le manuel d’application qui permet la mise en application de l’accord de Paris.
Deux points de blocage persistent dans l’hémicycle.
Le premier, c’est l’objectif de rehausser « l’ambition climatique » sur les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour maintenir un objectif sous les 2°C. Les acteurs veulent y croire et s’y conformer après l’alarme lancée par le dernier rapport du GIEC.
Après leur refus catégorique à la fin de la première semaine, les États-Unis et l’Arabie Saoudite ont été vivement critiqués ces deux derniers jours.
Le second concerne les financements pour mettre en œuvre les projets d’atténuation et d’adaptation. Les moyens devraient également être revus à la hausse si les ambitions sont révisées, alors que les contributions initiales des pays développés au Fonds Vert Climat restent insuffisantes.
De leur côté les ONGs ont proposé une nouvelle initiative, une taxe basée sur le principe de pollueur-payeur, qui s’appliquerait aux entreprises les plus polluantes et prélevée à la source. Les grandes compagnies pétrolières et de gaz sont les premières visées.
Mouhamadou TOURE
Pour la Fondation Hirondelle
Par croissanceafrique.com
Mail: croissanceaafrik@gmail.com