(CROISSANCE AFRIQUE)-Quelle avenir pour l’AES ( Alliance des états du Sahel) , quels sont les problèmes sociaux que l’AES doit mené pour l’atteinte de ces objectifs ? Tels étaient les questions entre autres débattus au cours d’un tableau ronde en vidéo conférence à Bamako, ce jeudi 28 mars. Organisé par la maison Russe en partenariat avec les panafricanistes des pays comme le Tchad, le Niger, le Burkina etc.
Les activités étaient coordonnées par le Dr Fousseny Ouattara , vice-président commission finances au Conseil National de Transition ( CNT). Il faut signaler que le 16 septembre 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger signent la charte du Liptako Gourma et créent l’Alliance des Etats du Sahel AES.
Objectifs : lutter contre le terrorisme sur toute ses formes, combattre la criminalité organisée dans cette zone crucial, renforcer la coopération entre les états membres dans le domaine des transports, de l’énergie, de l’industrie, entre autres.
Inscrit parmi les priorités de l’AES, cette ambition des autorités de faire du Sahel une zone de prospérité, pourra se réaliser avec la détermination et la synergie d’actions que ce soit du côté des civils, des militaires ou encore de celui des autorités de ces pays concernés.
Durant les échanges les participants ont mis l’accent sur la nécessité de de l’Information et de la communication au sein des trois pays membres, instaurer durablement le vivre ensemble afin de consolider les acquis. Aujourd’hui , la question de la création de la monnaie entre les trois pays est fortement demande habitants car , ils qualifient le FCFA une monnaie de domination.
Cette question crucial pour les participants , est doit passer par une coordination étroite des politiques macroéconomiques et budgétaires. Donc, une harmonisation rigoureuse des politiques économiques et budgétaires entre les pays participants est impérative pour garantir la stabilité de la valeur de la monnaie et prévenir les déséquilibres commerciaux.
Aussi, la mise en place d’institutions solides de gestion monétaire. De ce point de vue, la création d’institutions puissantes responsables de la gestion de la monnaie, telles qu’une banque centrale commune, est indispensable.
Enfin, instaurer un marché commun intégré car la libre circulation des biens, des services, des capitaux et de la main-d’œuvre est essentielle pour stimuler la croissance économique et renforcer la coopération régionale. Ont – ils ajouté , travailler l’écosystème économique est facteur important dans la mesure où près de 80% de la balance commerciale est déficitaires car elle vient hors du pays.
Notons que l’AES est un projet génial vu l’engouement ou d’autres pays , de jour en jour tape la porte d’entrée, selon Dr Fousseny Ouattara . A-t-il dit, il est à retenir qu’ elle montre preuve , c’est à résoudre le plus vite possible les engagements pris lors de sa création. Ainsi , selon les résultats de ce tableau ronde seront déposés devant les autorités des pays pour l’exécution tout en laissant entendre que , le Togo et le Tchad sont les pays les entendus au sein de l’alliance.
SOGOBA OUMAR
