Le géant européen a annulé un contrat portant sur une commande de 50 A321neo par la compagnie aérienne. La compagnie Qatari qui avait annoncé l’immobilisation de 20 Airbus tient à ses arguments, car, il s’agit d’une immobilisation pour laquelle le transporteur demande 618 millions USD (546 millions d’euros) d’indemnités auxquels s’ajoutent quatre millions supplémentaires par jour supplémentaire sans solution.
Alors que, sur ce dossier, Qatar Airways a saisi la justice britannique, la rupture du contrat sur les A321 intervient juste après la fixation du calendrier de la première audience qui aura lieu la semaine du 26 avril.
Il s’agit d’une nouvelle étape dans le différend qui oppose le constructeur aéronautique et la compagnie aérienne. Pour rappel, le 29 novembre dernier, Qatar Airways a pris la décision d’immobiliser 20 de ses A350 après avoir observé des traces de vieillissement précoce sur le fuselage des appareils.
» La navigabilité de l’avion n’est pas affectée et les problèmes ne constituent pas une base valable pour l’immobilisation de l’avion ou le paiement d’une compensation financière, ni ne justifient le refus de Qatar Airways de prendre livraison d’autres A350 « , avait expliqué une porte-parole d’Airbus à l’AOF, début janvier.
Notons que l’annulation de ce contrat portant sur une commande de 50 A321 NEO signé avec Qatar Airways, est une nouvelle étape dans le contentieux qui l’oppose à la compagnie aérienne du Golfe sur l’A350.
« Nous confirmons que nous avons effectivement mis fin au contrat sur 50 A321 avec Qatar Airways, conformément à nos droits », a dit un porte-parole du constructeur aéronautique européen à Reuters, confirmant une information de Bloomberg News.
Pour rappel, l’Agence de sécurité de l’aviation de l’Union européenne (EASA), qui a autorité en matière de conception des avions mais ne délivre pas les autorisations de vol dans l’Union européenne, a déclaré n’avoir à ce stade identifié aucun problème de sécurité sur les A350 qu’elle a inspectés.
Zangouna Koné