(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Tchad, le président Mahamat Idriss Deby Itno veut désormais réduire le problème d’insuffisance énergétique en 2023. Selon lui, cette question cruciale a fait l’objet de plusieurs mesures dans le cadre d’un ambitieux plan de renaissance énergétique. Pour lui, l’année 2023 sera le début de la solution définitive aux récurrentes crises et insuffisances énergétiques.
« L’électricité en permanence est aujourd’hui une réalité dans certaines villes de notre pays. Elle doit l’être partout au Tchad, notamment dans notre grande et belle capitale. J’y veillerai personnellement », a laissé entendre le président de la transition Tchadienne, le général Mahamat idriss Déby Itno en.s’adressant à la Nation.
Dans le domaine de l’énergie, le président Déby veut relancer les projets de construction routière en arrêt et entreprendre d’autres projets qui assureront la mobilité à nos populations laborieuses qui peinent à écouler les produits de leurs durs labeurs.
Pour ce faire, la priorité sera donnée aux routes qui interconnectent nos régions pour faciliter et développer les échanges internes. De même, les projets de liaison routière avec les pays voisins vont également être poursuivis.
Le Tchad étant un pays enclavé, son développement passe essentiellement par le développement du réseau routier du pays. Par exemple, il dira que l’industrialisation, la modernisation et le développement de notre secteur agricole auront tout le soutien nécessaire pour nous assurer, au minimum, notre propre sécurité alimentaire grâce à notre production nationale.
Pour le secteur de l’élevage, la nouvelle dynamique de construction et de mise en marche de plusieurs abattoirs modernes, dans plusieurs villes sera maintenue afin de tirer tous les avantages de l’exploitation de cette généreuse mamelle de notre économie.
Sur le plan de la gouvernance économique et dans le but de renforcer la confiance entre les citoyens et les administrations publiques, Mahamat Déby explique que ses efforts doivent être poursuivis. Des politiques judicieuses et courageuses, des règles transparentes et des institutions solides et efficaces sont essentielles pour atténuer les risques.
Notons qu’au Tchad, la conception des cadres institutionnels appropriés doit permettre à notre économie d’être suffisamment attrayante et compétitive pour attirer les capitaux privés, tant nationaux qu’étrangers, vers des secteurs autres que celui de l’industrie extractive. Cest pourquoi, ces capitaux, selon le chef de l’État stimuleront le commerce et favoriseront la croissance et la transformation économique.
Daouda Bakary koné